Quantcast
Channel: vanvesauquotidien - urbanisme
Viewing all 160 articles
Browse latest View live

QUESTION ORALE AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES SUR DES PAVILLONS EN VOIE DE DESTRUCTION

$
0
0

La fin de chaque conseil municipal donne l’occasion aux groupes de l’opposition de poser des questions orales d’actualités locales bien sur à l’équipe municipale. Elles concernaient le 6 décembre le pavillon du 21 rue René Coche mais aussi ler pavillon à l’angle des ruies ansaet et du Docteur Arnaud présenté lors de la réunion publique des Hauts de Vanves le 1er Décembre derbir

« De nombreux Vanvéens s'émeuvent de plusieurs projets immobiliers qui densifieront les rues pavillonnaires de notre ville qui font le charme du « Vanves-Village » si cher à notre cœur et dont vous vous étiez porté le garant et défenseur lors des dernières élections municipales de 2014 » a déclaré Valérie Mathey (PS) en faisant référence à la  pétition initiée par « Les Amis de la Gare Vanves – Malakoff » qui a rassemblé  de près de 1000 signataires pour vous interpeller afin d'empêcher la démolition de la maison située au 21 rue René Coche. « Allez-vous surseoir à votre décision d'autoriser la destruction de ce patrimoine architectural situé au 21 rue René Coche ? » 

« Le pavillon du 21 rue René Coche ne bénéficie d’aucune protection particulière et le permis de construire ( qui vaut à la fois autorisation de démolir et de construire) a été délivré avec l’accord de l’Architecte des Bâtiments de France. Plusieurs autres projets d’initiative privée vont être réalisés dans l’îlot qui abrite ce pavillon, îlot qui bénéficie d’une excellente desserte en transports en commun. Avec la mise en œuvre de ces projets, le pavillon n’aurait plus guère été visible dans le paysage urbain. Enfin, la co-visibilité avec l’Eglise Saint-Rémy n’existera plus après la mise en œuvre du permis de construire délivré sur le terrain situé 25 rue René Coche et avenue Victor Basch » lui a répondu Pascal Vertanessian (UDI) maire adjoint chargé de l’urbanisme qui a élargit sa réponse à l’autre projet évoqué par sa collègue concernant le projet d’habitation à l’angle des rues Mansard et du docteur Arnaud présenté lors de la réunion publique des Hauts de Vanves le 1ere décembre dernier et évoqué par sa collègue socialiste .   

« Ces deux projets évoqués ont en commun d’être des projets d’initiative privée. Ils ont vu le jour parce que les propriétaires des pavillons concernés ont fait le choix de vendre leur bien. Ils  ont également  en commun d’être à destination d’habitation ( 11 logements pour le projet angle de la rue Mansard et de l’avenue du Docteur François Arnaud, 21 logements pour le projet 21 rue René Coche). Ce n’est pas la modification du PLU approuvée en 2015 qui donne la possibilité de réaliser ces projets. Ces projets auraient été possibles sur la base des seules dispositions introduites avec la révision du PLU approuvée en 2011. L’une des grandes orientations qui a guidé l’élaboration de ce document consistait à favoriser la production de logements, en particulier dans les secteurs les mieux desservis par les transports en commun, pour répondre au moins en partie aux exigences de l’Etat .Le calendrier de ces projets est différent. Le permis de construire est délivré pour le projet portant sur le 21 rue René Coche, alors que la demande de permis de construire n’a pas encore été déposée pour le projet angle rue Mansard et avenue du Docteur François Arnaud. Le dépôt de cette dernière demande est attendu dans les tous prochains jours.Ce dernier projet est inclus dans la zone UD du PLU, zone à l’intérieur de laquelle la hauteur maximale autorisée est de 12m. Cette  hauteur maximale de 12m est autorisée dans ce quartier depuis  la révision du POS approuvée en 1997. Aucune augmentation de hauteur dans ce secteur n’a été  décidée en 2011 ou en 2015. Les possibilités de construction ont en revanche été augmentées du fait de la suppression du coefficient d’occupation des sols décidée par l’Etat en mars 2014 avec la loi ALUR » a-t-il expliqué en concluant : «  La commune a été très attentive à la qualité du projet de construction autorisé sur le terrain 21 rue René Coche et elle veillera également à la qualité du projet envisagé angle rue Mansard et  avenue du Docteur François Arnaud ».


LES PROJETS IMMOBILIERS DANS VANVES FONT COULER BEAUCOUP D’ENCRES ET DE SALIVES… AINSI QUE DES RECOURS

$
0
0

Depuis que le maire de Vanves est décidé à prendre le taureau par les cornes, les délinquants de tout poil et les individus qui rendent la vie infernale aux vanvéens par leurs incivilités ont intérêt à se méfier. Ainsi que les auteurs professionnels de recours judiciaires  contre des projets de constructions pour se faire de l’argent sur le dos des villes et des  propriétaires comme il l’a expliqué lors de  la réunion publique du quartier Saint Remy-Centre Ancien de lundi soir à l’hôtel de ville, à la veille de la première pierre de la résidence Niwa, mardi matin  

Et il a pris l’exemple de ce pavillon du 21 rue René Coche qui « fait couler beaucoup d’encres et de salives » acquis par le promoteur Novim Promotion pour y édifier un immeuble de 21 logements (R+3 et R+4). Il s’agit d’un immeuble au gabarit léger. « Des personnes se sont inquiétés de la disparition de ce pavillon. D’autres ont subis le même sort. Il y a une réalité et personne ne s’en est ému ! Peut être y a-t-il une autre motivation que protéger un pavillon qui n’a bénéficié d’aucune protection. Je ne cache pas que cette construction puisse contrarier quelques voisins qui n’osent pas le dire. En tous les cas, tout est fait pour laisser penser que ce pavillon est classé. Et cette construction  va modifier le paysage dont ils ont l’habitude » a constaté Bernard Gauducheau  dans un premier temps. « On est partit du principe qu’on avait un tissu dense. On a réussit à faire valider un PLU qui est plus restrictif que d’autres en petite couronne parce que notre ville est déjà très dense. 3 à 4 étages semblent raisonnables pour maintenir un certain cadre de vie urbain. On a réussit à garder un contrôle dans le cadre de nos régles actuelles du PLU » a-t-il indiqué dans un second temps. Enfin, il n’a pas caché que « les propriétaires de ce pavillon le vivent très mal, alors qu’ils ont pris en compte les riverains avec un projet qui impacte le moins possible le voisinage » a-t-il ajouté. Une  habitante de la rue Victor Basch  s’est inquiétée de certains projets dans ce secteur de Vanves : « Ce secteur est resté calme ses dernières années. Il y a eu un peu plus de souplesses qui a provoqué des mouvements ! » a-t-il fait constater en citant le promoteur First Logement qui a un projet de  construction de  40 logements qui fait l’objet d’un recours contentieux sûrement par le même procédurier qui a suscité l’ire du maire.   

En dehors de la sécurité et de la navette municipale avec les travaux de la ville et de GPSO, cette réunion a été consacré principalement aux projets immobiliers prévus dans ce quartier : Immobilière 3 F qui gère les 100 logements de cet immeuble remarquable en brique le long de la rue Larmatine entre Sadi Carnot et Victor Hugo, a  prévu  sur une place disponible devant cet édifice,  38 logements dans 3 petits bâtiments en quinconce aux deux extrémités et au milieu de ce terrain en jouant sur les différences de niveau.  Legendre Immobilier avec son immeuble de 34 logements  face à la mairie à l’emplacement des deux bâtiments occupés par le conservatoire jusqu’à l’été 2015 : Le promoteur avec l’architecte après la présentation au Conseil Municipal de Juin et une concertation avec les riverains, a amélioré la façade avec beaucoup de végétalisation sur le toit et sur les grandes terrasses, qui est le troisièmé élément avec la pierre et le verre de cet édifice, et bien sûr les accès parkings. La commune  prévoit sur  500 m2 au rez-de-chaussée d’aménager une extension de la bibliothèque municipale. Enfin, le Groupe Arcueil doit construire un immeuble de 36 logements sur 3 niveaux (R+4) à l’emplacement du pavillon (sur la photo) face au projet Legendre Immobilier et à l’hôtel de ville, à l’architecture contemporaine, avec toiture végétalisée mais pas de commerces au rez de chaussée.  

A COTE DE VANVES, LE CHANTIER DU PARC DES EXPOSITIONS S’AMPLIFIE PENDANT LA TREVE DES CONFISSEURS

$
0
0

Même si c’est la trêve des confiseurs, le parc des expositons de la porte de Versailles entre dans 3 semaines de travaux intenses car c’est généralement durant cette période avec les vacances d’été qu’ils peuvent se déployer totalement, ce qui n’est pas possible lorsqu’il accueille des salons comme c’était le cas jusqu’au 14 Décembre, avec le salon Nautique. Les riverains ont eu un aperçu de l’état d‘avancement des travaux lors de la réunion semestrielle d’information et de concertation le 5 Décembre dernier comme certains ont pu s’en apercevoir s’ils sont allés visiter le salon Nautique

Le plus spectaculaire est sans aucun doute l’entrée avec l’anneau tout en leds qui a provoqué l’émoi chez les plus proches riverains du Boulevard Lefebvre. Tout simplement parce qu’il y a eu un essai par un ingénieur de la société qui l’a mis au point…à distance. Mais voilà comme cette société se trouve au Dakota (USA), sans prendre en compte le décalage horaire, il l’a fait fonctionner en pleine nuit, pour ses essais, et une partie du quartier s’est retrouve éclairé comme en plein jour. En dessous, l’immense banc en bois a été installé, et les arbres ont commencé à être planté tout autour de l’entrée, transporté par d’immenses et longs camions.

Un café de l’Innovation devrait être construit à cette entrée, véritable entre l’intérieur er l’extérieur du parc des expositions confié à l’enseigne PAUL qui pourra ouvrir toute la journée, et surtout fabriquer et cuire,  ce qui n’est pas le cas dans les gares et aéroports où elle est énormément présente. L’accès du Hall 4 se transforme avec un immense auvent ai dessus de son entrée principale et surtout du futur Mac Donald qui ouvrira là ses portes, unique en son genre dont le décor devrait reproduire un café de Paris.

La façade du hall 1 imaginée par l’architecte Dominique Perrault est en train d’être réalisé. Des élus parisiens ont imaginé installer sur l’immense toit des petits halls qui entourent le hall 1,  un practice de golf, mais c’est impossible à cause du poids. Les Halls 6 et 8 (où s’est déroulé le grand rassemblement d’Emmanuel Macron samedi dernier) seront détruits au printemps prochain. Deux hôtels sont prévus : un Mama Shelter côté Périph, un Novotel côté Bd Lefebvre.

Enfin Viparis a confié toute sa restauration à une filiale d’Elior, Areas, qui l’a entièrement repensé  en développant des concepts nouveaux (permanents, mobiles, hyper mobiles) sur ses 40 points de ventes  avec une trentaine de marques  dont certaines nouvelles.        

UN SCHEMA REGIONAL VEUT DENSIFIER ENCORE PLUS VANVES ET GPSO !

$
0
0

Le second gros dossier étudié par les conseillers territoriaux de l’EPT (Etablissement Public Territorial)  GPSO (Grand Paris Seine Ouest) le  8 décembre dernier concrernait le schéma régional de l’habitat et de l’hébergement lancé par Jean Paul Huchon voilà deux ans, sur lequel les collectivités locales doivent donner leur avis, tout au moins les départements et les territoires comme GPSO

L’EPT GPSO a émis un avis défavorable comme le conseil départemental des Hauts de Seine 92, car il est mis à contribution à hauteur d’une production de 2000 logements par an (38 000 pour les 12 EPT de la Métropole du Grand Paris ). « Le SRHH reproduit l’erreur de raisonnement du SDRIF : Il demande une densification du territoire alors que l’effort a déjà été en grande partie produit dans les Hauts de Seine, en particulier dans les communes proches de Paris et à l’occasion  de la mutation des grandes friches industrielles » constatait le conseil départemental  en comparant la densité dans  le  92 (9 062 habitants par km2) avec le 93 (6 572) et le 94 (5 526). « On veut imposer des taux de constructions impossibles avec des objectifs sans tenir compte du pourcentage d’habitants par rapport au pourcentage d’emplois, sans prendre en compte le manque de foncier »

Il vise à l’échelle régionale un taux de 25% de logements sociaux avec un objectif de 37 000 logements sociaux en région dont  22 678 pour la MGP afin d’atteindre un taux de 30%. Les 4 EPT, dont GPSO, où le taux est inférieur à 25%,  devront particulièrement contribuer au rééquilibrage. A GPSO l’objectif de production de logements sociaux est de 1 351 par an pour atteindre  30%  en 2020. 1151 par an permet de répondre aux orientations aux orientations fixées par la MGP, 1083 au titre du rattrapage SRU. La production minimale en PLAI dans les communes assujetties au rattrapage SRU  (dont Boulogne par exemple) est de 325 logements sociaux par an, 758 pour la production minimale cumulée PLAI-PLUS. « 13521 logements sociaux neufs par an représentent 67,5% de la production totale de 2000 logements par an  attendu de GPSO. Ces objectifs quantitatifs et qualitatifs de logements sociaux  apparaissent peu réalistes et difficilement atteignables en perspective des objectifs arrêtés dans le PLH (500 logements sociaux  par an soit 25% de la production neuve totale auxquels s’ajoutent 150 logements en acquisition-amélioration dans le parc existant). Au vu de ces éléments, il existe un sérieux doute sur la capacité réelle de notre territoire à absorber de tels objectifs de logement compte tenu  de sa densité déjà élevée et donc de la rareté et de la cherté du foncier. De plus, l’application brutale de ces objectifs chiffrés, notamment en ce qui concerne le taux de 30% de logements sociaux  en stock à l’horizon 2020 induirait une augmentation massive de la production réelle, ce qui ne peut avoir que des effets négatifs sur la mixité sociale d’un territoire » indique le conseil territorial dans son avis.

La répartition de logements  à réhabiliter (rénovation énergétique) du projet SRHH attribue à GPSO les objectifs de 300 à 400 logements privés individuels, 1700 à 2100 logements privés collectifs, 700 à 800 logements sociaux. Sachant que sur le territoire de GPSO, 22% des logements ont été construits après 1990. « Ainsi prés du quart des logements existants seraient difficilement mobilisables dans le cadre d’une politique de rénovation énergétique rendant difficile l’atteinte des objectifs du SRCAE. Par ailleurs les actions de professionnalisations dans le domaine de la rénovation énergétique apparaissent insuffisants. Trop peu d’entreprises présentent les garanties de compétence en matière énergétique auprés des particuliers malgré la promotion du label RGE 

LE MAIRE ET LES QUARTIERS PAVILLONNAIRES A VANVES : « La ville ne pousse pas à la suppression des pavillons. Je ne peux pas spolier leurs propriétaires ! »

$
0
0

La fin de l’année 2016 et ce début d’année 2017 a été marqué par un fort mécontentement de riverains vis-à-vis de projets immobiliers dans des zones pavillonnaires de Vanves que ce soit du côté de la gare SNCF-Transilien de Vanves/Malakoff que du Clos Montholon prés du PMS André Roche. Il était intéressant de connaître l’avis de Bernard Gauducheau maire de Vanves sur cette polémique

« Entre 2009 et 2014, Paris a perdu 13 000 habitants, et la petrtite couronne en a gagnée 137 000. La clef est là. Le mouvement d’urbanisation et d’extension de Paris est inéluctable. La petite courone est en  pleine croissance alors que Paris se vide parce que beaucoup de ménages parisiens préférent aller en petite couronne où ses villes étaient aussi attractives que la capitale. Très souvent, ils peuvent s’agrandir pour le même prix, avec une ou deux pièces de plus. Les propriétaires qui ont la chance d’avoir des pavilons sur des parcelles intéressantes, se rendent compte que leur pâtrimoine s’est largement revalorisé et pour un certain nombre d’entre eux qui sont prés de la retraite, ou qui ont envie de s’installer en province, ils se rendent compte que leur patrimoine a une vraie valeur et que, pour ceux qui pourront en retirer des bénéfices, cela leur donnera des moyens importants pour s’installer ailleurs ou réaliser un projet immobilier particulier » constate Bernard Gauducheau maire de Vanves

« La mairie ne pousse pas à la suppression et à la disparition des pavillons. Ce sont les propriétaires qui sont libres de choisir de ce qu’ils vont faire de leurs biens. En tant que maire, je ne peux pas les spolier. Et j’ai pris des mesures au niveau du PLU qui tendent à limiter la densificaion : on est limité à  R +4 alors que dans le reste de la petite courone, c’est plutôt le minimun. Et on va à l’enconte des directives de l’Etat qui nous encourage à densifier de façon plus importante. Je n’ai pu faire valider mon PLU que parce que je pouvais déjà me prévaloir d’une densité importante de la commune sinon les services de l’Etat auraient refusé » explique t-il face à une montée du mécontentement

« Les vanvéens doivent, au contraire, se réjouir des mesures de protection que nous avons mis en œuvre. Mais ils doivent aussi comprendre que la MGP inévitablement,  avec la création du réseau de métro automatique Grand Paris Express, va encore contribuer à cette densification. C’est un  mouvement inéluctable de croissance démographique, et de croissance économique. Notre rôle des élus est aiussi de répondre à cette demande d’habitation, de logement pour les familles.Le rôle du maire est de bien prendre en compte l’intérêt général et de faire attention d’accorder une importance relative aux intérêts particuliers. Je comprends l’inquiétude légitime de certains riverains qui sont mécontent de l’arrivée de nouveaux immeubles à la place de pavillons, générant des nuisances et quelques contraintes supplémentaires. Je suis chargé de préserver l’intérêt général. Et c’est logique que des quartiers proche d’une gare, favorisent la création de logements. Je comprends que des personnes isolées puissent réagir et trouver des prétextes pour explique que ce n’est pas cela qu’il fallait faire ! »

LA TOUR TRIANGLE A COTE DE VANVES RECOIT UN AVIS FABORABLE DU COMMISSAIRE ENQUETEUR

$
0
0

La commission chargée de l’enquête publique  relative au permis de construire concernant la Tour Triangle qui s’était déroulée entre Septembre et Octobre 2016, vient de rendre un avis favorable, après avoir fait la synthèse des observations et examiné les différents aspects du projet et de son environnement : attractivité de Paris et de la Métropole, accessibilité, éléments programmatiques, etc...Pour l’instant aucune réaction du collectif contre la Tour Triangle  qui  attend une date d’audience pour son action en justice auprès de la Cour d’appel du Tribunal Administratif de Paris, contre une délibération votée par le Conseil de Paris en 2013 permettant de déroger aux règles de plafonnement parisien fixé à 37 mètres de haut sur le secteur  «Petit Parc» du Parc des Expositions de la Porte de Versailles, et des conclusions de la Commission sollicitée par Jean Yves Le Drian, Ministre de la Défense qui avait mis en doute la pertinence de construire un IGH de 180 mètres de haut, à proximité du nouveau Ministère de la Défense Balard.

La ville de Paris a tout de suite réagit à cefeu vert : « Il s’agit d’une étape décisive en vue de la réalisation de ce bâtiment, symbole de l’attractivité de Paris et de la Métropole du Grand Paris (MGP).  C’est une excellente nouvelle, qui confirme la pertinence de ce projet qui vise à renforcer l’attractivité métropolitaine. Dans un contexte post-Brexit, c’est un signal fort qui est envoyé aux entreprises qui réfléchissent à une implantation à Paris et dans le marché européen » saluait Jean-Louis Missika, adjoint à la Maire en charge de l’urbanisme.

Cet avis positif est assorti tout de même de de deux réserves. La première porte sur l’amélioration des performances énergétiques du bâtiment, par la fixation d’objectifs de consommation énergétique, qui devront faire l’objet de clauses de suivi innovantes. « Cela rejoint les préoccupations d’Anne Hidalgo, de faire de Paris la capitale de la transition énergétique. Les demandes de la commission d’enquête sur ce point font écho à ce que nous avons mis en place pour les projets lauréats de la consultation Réinventer Paris » détaillait Jean-Louis Missika.

La seconde réserve porte sur l’application de mesures complémentaires de sécurité, demandées par la Préfecture de Police, en raison notamment de la proximité avec le ministère de la Défense. « Le promoteur devra intégrer ces points dans sa demande de permis de construire. Ce sont des mesures nécessaires et utiles, qui ne représentent pas de changements majeurs dans le projet» jugeait Jean-Louis Missika.

La commission d’enquête a par ailleurs formulé neuf recommandations, relatives aux traitements des espaces adjacents à la Tour ou encore à la végétalisation des abords, qui permettront d’enrichir le projet. 

La prise en compte des deux réserves et les réponses aux recommandations de la commission d’enquête par la SCI Tour Triangle, qui porte le projet, permettront de passer aux étapes suivantes : la délivrance du permis de construire puis l’ouverture du chantier, avec une pose de la première pierre à horizon 2020. « Ainsi, la Tour Triangle pourra être réalisée, contribuant à la stratégie de requalification du secteur de la porte de Versailles, à l’attractivité métropolitaine de Paris, aux attentes des acteurs économiques qui portent ce projet de longue date et à l’innovation et l’enrichissement architectural de Paris » ajoutait il. « Ce bâtiment phare contribuera à l’attractivité et à l’identité parisienne, tout en étant véritablement ouvert sur la ville et la métropole. Un quart de ses surfaces sera dédié à des équipements et services ouverts au public. En outre, son positionnement, perpendiculaire au boulevard périphérique, permettra grâce à l’animation commerciale à rez-de-chaussée de constituer un véritable lien avec Issy-les-Moulineaux et Vanves ».

LA PHOTO DU JOUR A VANVES : CHANTIERS ET PANNEAUX

$
0
0

Alors qu’une conférence de presse est prévue aujourd’hui par Viparis pour faire faire le point sur le chantier de requalification du parc des expositions, les riverains ont pu constater ses derniers temps que deux chantiers de démolition ont bien commencé rue Marcel Yol pour permettre la réalisation de deux projets immobiliers : L’immeuble de 36 logements aux 34/36 rue Marcel Yol par  la société Promotion Immobilière France Logis et une résidence hôtelière de grand standing à  l’angle des rues Marcel Yol/Henri Martin, à l’emplacement de Fêtes et Feux. Les chantiers et les projets vont bon train à Vanves en ce printemps 2017. Il suffit de voir le nombre de grues installées. Et ce n’est pas fini ! Des panneaux font leur apparition sur les terrains de quelques pavillons comme c’est rue Mary Besseyre pour le Groupe Arcueil qui doit construire un immeuble de 36 logements sur 3 niveaux (R+4) à l’emplacement du pavillon à côté du projet Legendre Immobilier avec ses 34 logements à l’emplacement des deux bâtiments occupés par le conservatoire jusqu’à l’été 2015 

NOUVEAUX HABITANTS A VANVES : LA VILLE ETUDIE LES IMPACTS SUR SES SERVICES PUBLICS LOCAUX

$
0
0

« Vanves qui connaît une des densités les plus élevées d'Ile-de-France verra sa population encore croître en 2018 et 2019 du fait des nombreuses constructions immobilières actuellement en cours.La typologie des logements proposés augure de la présence de familles et donc d'enfants » a constaté Anne Laure Mondon (PS)  en posant lors du conseil municipal du 31 Mai,  une question pour « savoir dans quelle mesure ces nouveaux logements et les besoins qu'ils pourraient générer dans les différents équipements publics de la ville, et plus spécifiquement dans les services publics de la petite enfance et les établissements scolaires, sont d'ores et déjà anticipés.Par ailleurs, les surfaces commerciales Carrefour Market et Intermarché disposent-elles de capacités excédentaires pour accueillir une clientèle supplémentaire? »

« Les services de la ville ont étudié l’impact de ces nouveaux arrivants sur les structures municipales et plus spécifiquement concernant les établissements scolaires et de la Petite Enfance. Pour les établissements scolaires, il ressort qu’à l’horizon 2020,  les élèves issus des nouveaux logements pourront être absorbés et qu’il n’y aura pas d’augmentation sensible de la population scolaire.Par anticipation, nous avons révisé la carte scolaire qui est appliquée depuis la rentrée 2016/2017 afin de tenir compte de l’équilibre des effectifs entre les écoles et l’arrivée de nouveaux élèves émanant des nouvelles constructions. Ainsi  l’école Cabourg va accueillir de nouveaux élèves dont l’effectif est estimé à 35 en maternelle et 55 en élémentaire sur une période de 3 ans et qui pourront être accueillis dans les locaux existants. Les écoles Lemel et Larmeroux devraient accueillir sur cette même période un total de 7 élèves de maternelle et 10 élèves en élémentaire et disposeront de surface suffisante.Les écoles du Parc accueilleraient 9 élèves de maternelle et 13 en élémentaire et disposeront de locaux suffisants"a répondu Xavière Martin, maire adjointe aux Ecoles. 

"Par contre, dans l’hypothèse d’une évolution immobilière au Clos Montholon, qui pourra atteindre un maximum de 600 logements au cours des dix prochaines années, les écoles du Parc seront directement concernées par l’arrivée de cette nouvelle population scolaire et ne disposeront pas de locaux suffisants. Aussi, nous avons demandé à nos services d’étudier un projet de reconstruction ou d’agrandissement des écoles du Parc.Les écoles du secteur du Plateau ne sont pas impactées par l’arrivée de population supplémentaire » a t-elle précisée

« Concernant le secteur Petite Enfance, nous constatons depuis quelques années, une baisse de la demande d’admission qui est liée à la diminution de la natalité.De plus, l’ouverture  de 2 crèches privées, Les Petits Corsaires et le Rosier Rouge, sur la Ville va permettre d’augmenter l’offre de 86 berceaux supplémentaires et de répondre ainsi aux nouvelles demandes. Par rapport aux surfaces commerciales, différentes enseignes, telles qu’Intermarché, Carrefour Market, Franprix, existent sur la ville et sont en capacité de répondre à une clientèle supplémentaire.De même, le marché de Vanves est ouvert trois matinées par semaine ».


NOUVEAU FRONT CONTRE LA TOUR TRIANGLE A COTE DE VANVES

$
0
0

Trois nouvelles associations  - France Nature Environnement (FNE IDF), L’Association pour le développement harmonieuxde la porte de Versailles  (ADHAPEV) et SOS Paris - qui s'opposent à la future construction de la tour Triangle pour « atteinte inacceptable au grand paysage de Paris » selon elles, ont déposé mercredi dernier un recours devant le tribunal administratif pour demander l'annulation du permis de construire du 28 avril 2017.

Elles ont envoyé une lettre recommandée, à la maire PS de Paris Anne Hidalgo, pour  demander « la résiliation de sa promesse de bail à construction » à la SCI Tour Triangle, filiale du groupe Unibail-Rodamco qui porte le projet. Selon leur avocat, le recourss’appuie sur « l'insuffisance d'étude d'impact paysager qui n'a pris en compte que des points de vue de la rive droite très lointains, et non de la rive gauche », ce qui « ne permet pas au public d'avoir une bonne compréhension » de cet impact. Il estime que « l'autorisation donnée à la SCI est illégale car il aurait fallu une procédure de mise en concurrence ». Selon le collectif d'opposants, le projet « n'est pas d'intérêt général » alors que « Paris n'a pas besoin d'espaces de bureaux supplémentaires » et que la tour représente une « négation de la ville, prévue pour exister en totale autarcie, coupée de la ville en la dominant de toute sa hauteur et toute son ombre » indique le collectif dans un communiqué.

La mairie de Paris n’est pas vraiment étonnée par ce nouveau front dans la bataille autour de la tour triangle : « Ce recours ne nous surprend pas vraiment ? Ce sont des associations hostiles à la construction de tours qui font de la procédure. Le commissaire-enquêteur, le 1er février 2017, a donné un avis favorable. Ils arguent d'un vice de procédure, c'est un schéma classique » Jean Louis Missika  adjoint au maire à l’urbanisme en rappelant qu'il est toujours prévu que la première pierre de la tour soit posée avant 2020 pour une ouverture avant les jeux Olympiques en 2024. Très contesté, le projet avait été une première fois rejeté en novembre 2014 puis approuvé avec quelques modifications par le Conseil de Paris le 30 juin 2015, à une courte majorité. Mme Hidalgo avait alors rappelé que la construction du gratte-ciel représentait un investissement privé de 500 M€ et la promesse de 5.000 emplois.

LE CHANTIER DU GRAND PARIS EXPRESS FAIT AUGMENTER LA TAXE D’AMENAGEMENT DANS LE TRIANGLE D’OR DE VANVES

$
0
0

La Note de Conjoncture publiée par l'Observatoire Foncier de la Région Ile de France  fait ressortir une forte dynamique des marchés fonciers en 2016. En progression de +7% avec 20,5 milliards d'euros échangés, les ventes se concentrent avant tout dans la zone urbaine, en particulier dans les territoires de la Métropole du Grand Paris (MGP), et autour des futures lignes de transport comme c’est le casà Vanves du côté du Cos Montholon. «Les quartiers des futures gares du Grand Paris Express ont vu les transactions foncières progresser de +26% en 2016, pour des valeurs cumulées en hausse de +28%. Cette forte dynamique en 2016, qui prolonge la reprise relevée en 2015, fait suite à la période de contraction des marchés observée depuis 2011. Cependant, elle s'accompagne d'une hausse des prix des terrains constructibles ». Mais ce n’est pas le cas à Vanves, car il n’y en pratiquement pas. 

Vanves est bien sûr concerné, au clos Montholon, dans ce fameux triangle d’or pavillonnaire pour l’instant (Av. de la Paix, av du Général de Gaulle, Rue du Clos Montholon) et en environnement immédiat, où 700 logements devraient être construit d’ici 2024 et s’ajouteraient  à la centaine existant. La pression est forte sur les propriétaires sollicités par les promoteurs qui leur promettent des ponts d’or. «Des désenchantements sont prévisibles  s’ils ne sont pas attentifs alinéas (écrits en petits) des contrats qu’ils signent avec eux. Ils risquent fort, au final, d’être payé moins que la valeur de leur terrain et de leurs biens » prévient une vanvéenne spécialiste de l’irbanisme et du foncier. Tout en regrettant que la ville laisse faire, sans avoir prévu un plan d’aménagement  d’ensemble dans cette partie de Vanves, sans prononcer le mot de ZAC car depuis le traumatisme de la ZAC Saint Remy dans les années 90, les élus ne veulent plus en entendre parler. Avec le risque du n’importe quoi !

La municipalité s’est bornée à instaurer un taux majoré de la part communale de la taxe d’aménagement (qui comprend deux autres  parts régionale et départementale. Son taux était de 5% jusqu’à présent et varié selon le rythme de construction constaté dans la commune : Elle a rapporté 194 549,80 € en 2015, 99 577,97 € en 2016. Alors que la gare est en cours de construction, la commune a déjà été saisie de demandes de permis de construire représentant 144 logements dans le triangle d’or. Comme l’arrivée de nouveaux habitants va générer des besoins en équipements, notamment scolaires – La ville envisage d’agrandir le groupe scolaire du Parc – elle a décidé lors du conseil municipal du 27 Septembre dernier de porter à 10% le taux de sa part communal dans ce secteur, le taux de 5% étant maintenu sur le reste du territoire. « Il est normal que les promoteurs soient mis à contribution » a déclaré le maire de Vanves.   

PARIS/VANVES : L’AMENAGEMENT DE LA PORTE BRANCION CONFIE A WOODEUM ET AUX ARCHITECTES HARDEL ET LE BIHAN

$
0
0

Woodeum SAS et le cabinet d’architecture Hardel et Le Bihan ont remporté l’appel à projet «Inventons la Métropole du Grand Paris» pour aménager la porte Brancion entre Vanves et Paris-XVe arr. L’un des 55 sites dont les aménageurs retenus par un jury dont faisait parti le maire de Vanves, ont été dévoilés au pavillon Baltard de Nogent sur Marne, Mercredi en fin d’après midi 

«Le sport, la nature et le bois pour remplacer la voiture et le béton» est le théme développé  par Woodeum SAS, mandataire du projet, accompagné du cabinet Hardel et Le Bihan Architectes et de l’entreprise BASE (paysagiste) avec un programme entièrement dédié au logement des jeunes et au sport. Ce projet s’étend sur 10 288m2, incluant trois bâtiments. : Un foyer pour jeunes travailleurs de 114 chambres, des terrains de sport, une résidence étudiante de 157 logements et des commerces prendront place de part et d’autre du site, côté Paris et côté Vanves. « L’ambition est de nouer un dialogue entre les deux communes en franchissant le boulevard périphérique, les commerçants locaux, les établissements d'enseignement à proximité afin de favoriser l'installation des jeunes étudiants et travailleurs sur le site» explique t-on chez Woodeum. «L’architecture permettra de créer une continuité urbaine. Chaque façade sera traitée selon le même principe : grande transparence, pas de mur pignon ni de façade secondaire et mise en évidence de la trame constructive et du matériau bois» ajoute t-on au cabinet d’architecte Hardel et Le Bihan

Ce projet ambitieux pour assurer une continuité entre Paris et sa proche banlieue sur ce site de la porte Brancion parait mieux engagé que les principes d’aménagement arrêté et abandonné du protocole d’accord entre les villes de Paris et de Vanvesdu temps de Bertrand Delanoë. Ce site comprend trois terrains : les deux dalles de couverture du périphérique au niveau de la Porte Brancion de part et d’autre de l’avenue de la Porte Brancion , et un terrain en bordure de la rue Louis Vicat, comprenant des parcelles cadastrées appartenant à l'Etat et à la Ville de Vanves ainsi qu'une partie non cadastrée relevant du domaine public de l'Etat,  points d’entrée et d’échanges entre Paris et Vanves. « L’appel à projets est l’occasion de transformer ces espaces de jonction en véritables lieux de vie et d’urbanité, qui répondent aux défis de l’Arc de l’Innovation, au bénéfice des habitants » explique t-on à la MGP.

L’environnement de cette zone est donc très spécifique, à l’interface de Paris et de Vanves. Côté Paris, le site appartient à la ceinture verte de Paris qui englobe le boulevard périphérique et s’étend jusqu’au boulevard Lefebvre desservi par le tramway. Le secteur environnant est composé d'équipements publics (grands équipements sportifs, groupe scolaire, espaces verts...) et de logements sociaux. A l’Ouest du site, le Parc des expositions de la Porte de Versailles a entrepris en 2015 de grands travaux de modernisation avec notamment la création d'un grand centre de congrès et de nouveaux hôtels situés avenue de la porte de la Plaine. A l'Est du site, de l’autre côté du faisceau ferré, à la porte de Vanves, le boulevard périphérique a été couvert et la dalle accueille le jardin public Anna Marly inauguré en 2013. Un projet de résidence étudiante est programmé sur cette couverture.

REUNION PUBLIQUE DES HAUTS DE VANVES : 3 NOUVEAUX PROJETS IMMOBILIERS

$
0
0

L’autre théme abordé lors de la réunion publique du quartier des Hauts de Vanves, à l’école Larmeroux, lundi dernier, a été les nouveaux projets immobiliers prévus dans le triangle d’or du clos Mntholon, entre la rue du Clos Montholon, les avenues du Général de Gaulle et del La Paix. « Tout cela est la conséquence de l’arrivée du Grand Paris Express et de sa gare » constatait le maire de Vanves qui estime à 800 logements les constructions prévisibles et à 2000 les nouveaux habitants. « On voit de grands projets concrets émergés qui participe à la construction du Grand Paris ». Evidemment, des participants n’ont pas manqué de poser des questions des conséquences sur la circulation – « Le Grand Paris Express devrait inciter ses habitants à utiliser les transports en commun plutôt que leur véhicule » -  et les équipements publics et notamment les écoles – « On maîtrise les choses » avec une extension de l’école du Parc – ainsi que la préservation de la qualité de vie : « On ne peut pas aller contre le progrés (urbain). Et chacun a ses motivations (à propos des propriétaires qui vendent leurs pavillons). Il y a un juste équilibre à trouver ! »   

Plusieurs projets immobiliers ont été présentés

Bouygues Immobilier au 171/175 avenue du Général de Gaulle avec 54 Logements. L’immeuble respectera le retrait de 28m par rapport à l’avenue pour s’aligner sur les autres bâtiments. Cet espace sera végétalisé avec un jardin florentin (constitué de rosiers et de l’eau). Le bâtiment de 3 étages sur rez de chaussée, comportera des terrasses et un toît végétalisé, avec un parking souterrain de 57 places. La commercialisation des appartements commencera en Mars 2018, et les travaux se dérouleront entre le 4éme trimestre 2018 et 2020.

Franco-Suisse construit  à l’angle des avenues  du Général de Gaulle (147/149) et de La Paix un immeuble R+4 de 83 logements (sur la photo). Il est assez long scindé en deux bâtiments, les façades étant en pierre massive, avec au dernier étage un revêtement en zinc, et des terrasses massives. Un jardin est prévu derrière avec un grand hall d’entrée à l'angle des deux avenues. Le chantier doit démarrer à l’été 2018 et durer 24 mois

Ce promoteur devrait compléter par une seconde tranche de 83 logements au niveau des 18/24 Rue du Clos Montholon, les deux immeubles  qu’il construit au niveau de 26/34, l’un sur le devant de la rue (53 logements) et l’autre en arrière (37), grâce à l’acquisition de 4 parcelles qui avait été présenté lors de la réunion de Juin dernier. La façade de cet immeuble  sera toujours en pierre massive, avec des loggias, un bardage en zinc au 2éme étage, avec un proche à double hauteur permettant une vue sur le jardin intérieur.Ses 83 logements seront répartis sur 3 entrées, avec un rez-de-chaussé qui donne la possibilité d’installer un cabinet médical avec entrée indépendante 

VIPARIS INAUGURE CE SOIR LE PLUS GRAND CENTRE DES CONGRES EUROPEEN A VANVES

$
0
0

Le plus grand centre de congrès d’Europe sera inauguré le 22 Novembre 2017 :  Il s’agit du Paris Convention Center pièce maîtresse de la modernisation du parc des expositions de la porte de Versailles,  dans le Palais sud (Hall 7) situé sur le territoire de Vanves.  Etalé sur 72 000 m2 avec une  grande salle plénière (jusqu’à 5200 places assises), dont le plafond sans poutre, avec une toiture ajourée et système d’occultation est une véritable prouesse architecturale. «Il permettra à Paris de recevoir les plus grands congrès mondiaux en offrant des configurations sur-mesure, connectée à 44 000 m² d’exposition» expliquent les responsables de Viparis et d’Unibail.

Un projet conçu par l’agence Valode & Pistre et un chantier réalisé par Effiage Constructions Grands Projets.  Ce Palais Sud  construit en 1968  qui privilégie le béton armé et le béton pré-contraint a rendu délicate la reprise des charges du bâtiment nécessaire dans le cadre de sa mue : Effiage Construction a commencé par curer  le bâtiment en ôtant les cloisons non porteuses, en déposant les façades et en enlevant les revêtements de sols. Trois mois ont été nécessaire pour déshabiller le bâtiment puis créer de nouveaux poteaux, poutres et voiles afin d’assurer une reprise des charges permettant la démolition des planchers. Il a été doté de nouvelles façades vitrées de 8 m de haut, plissées au niveau des étages, dont l’ondulation et le rythme sont censées exprimer l’animation perpétuelle.

«En configuration courante, les espaces d’expositions sont donc de 65 500 m2, sur les deux niveaux, avec un nouvel atrium central. Toutefois, les surfaces du 3éme étage seront conçus de façon modulaire, permettant des usages à titre exceptionnel pour des congrès de plus grande dimension (jusqu’à 30 000 participants) ou une utilisation en surfaces d’expositions, notamment pour les grands salons, conservant ainsi globalement les capacités actuelles du hall» explique t-on à Viparis.

Ainsi  le plus spectaculaire s’est déroulé sur le toit : Effiage construction a dû libérer un espace de 4900 m2 en déconstruisant les poutres et les poteaux centraux du 3éme étage de ce pavillon, et a dû trouver une autre solution qu’une démolition traditionnelle à cause de la structure en béton précontraint qui engendrait des problématiques de charges. Une grande poutre d’une portée de 60 m a été installée pour supporter le plafond de cette grande salle. Les anciens parkings sur le toît ont été transformés en un vaste jardin suspendu de 100 m x100 m avec vue panoramique sur la capitale. Sûrement  le plus haut de Paris.

LE PROJET WOODEUM AUX PORTES DE VANVES SUSCITENT DES QUESTIONS AU CONSEIL MUNICIPAL

$
0
0

Deux questions orales ont été posés par Boris Amoroz (FG/PC) et Anne Laure Mondon (PS)  sur le projet baptisé « Woodeum » prévu à la porte Brancion  à la limite de Vanves et au dessus du Périph au niveau de la rue Louis Vicat, dans le cadre de l’appel à projet « Inventons la Métropole du Grand Paris ». Il s’agit de la création d’une résidence étudiante d’environ 157 logements étudiants, associée à un commerce en pied d’immeuble d’environ 90 m² . Ce grand bâtiment en « L » occuperait l’angle des rues Jean Bleuzen et Louis Vicat.   «Encore des projets qui arrivent d'en-haut, pondus par des cabinets parfois hors-sol, sans échange avec la population riveraine, pour connaître ses besoins, ses aspirations, pour construire un projet s'intégrant à l’environnement, et partagé avec tous » constatait Boris Amoroz en s’étonnant que le maire ait annoncé lors d’un précédent conseil municipal que «l’opposition  serait associé à cet appel et à cette attribution, à condition qu'elle soit minoritaire dans l'avis final exprimé. Je n'ai, sauf erreur de ma part, toujours pas reçu d'avis de votre part pour participer à la consultation sur ce sujet. Vous avez donc réussi à avoir un avis de l'opposition qui soit encore moins que minoritaire, puisque vous n'avez pas échangé avec nous ! Quant à établir une phase de concertation avec la population, comme je vous en avais parlé lors de ce Conseil Municipal, il semble bien que ça ait aussi été ignoré ».

Ils ont tous les deux posées des questions :

- Parmi les terrains de sport situés à l’entrée de Vanves, publics, gratuits, de libre-accès, au bénéfice de tous & appartenant à la collectivité, à savoir le terrain de football, le terrain de basket-ball et le skate-park, lesquels seraient détruits pour laisser la place à ce projet ? Aurions-nous toujours trois terrains de sport ?

- Le projet prévoit de construire trois terrains de futsall (et une salle de crossfit), gérés par l'entreprise LE FIVE, qui seraient payants. Dans l'établissement de Bobigny de cette entreprise, les tarifs varient de 60€ à 100€ pour une heure de terrain de futsall. Pensez-vous, monsieur le Maire, que ceci soit accessible aux jeunes Vanvéens ou aux jeunes Parisiens ? Ne pensez-vous pas qu'il s'agit d'une régression en termes d'accessibilité sportive ? La mairie couvrira-t-elle une partie de ces prix pour les Vanvéens ?

-Au sujet de la résidence étudiante LERICHEMONT, filiale de la RIVP, quel serait exactement le statut des 157 logements étudiants ? Rentreraient-ils dans le cadre de la convention de partenariat entre LERICHEMONT et le CROUS, qui en fait des logements étudiants à tarif raisonnable (entre 230€ et 500€) ? Et non, comme nous en avons trop sur Vanves, des chambres Nexity-Studea louées entre 702€ et 810€ ?

- Quel serait le montage financier pour les terrains du projet où la ville de Vanves serait concernée ?

-  La résidence pour jeunes travailleurs placée au-dessus du boulevard périphérique offrira-t-elle une qualité de vie suffisante en termes de pollution visuelle, sonore et atmosphérique ?

« Vous indiquez dans le « Vanves Infos » qu’une large concertation sera prochainement mise en place dans le but d’associer les riverains Vanvéens et Parisiens et qu’une réunion publique serait prochainement organisée en collaboration avec la Ville de Paris afin de présenter aux riverains le projet sélectionné pour la Porte Brancion. Quel sera l’objectif exact de ces réunion/concertation, quelle sera la méthodologie de concertation et où se trouvent les marges de manœuvres encore envisageables ?  Enfin, dans votre programme 2014-2020 vous indiquiez vouloir requalifier les entrées de ville de Vanves avec notamment la Porte Brancion. La construction d’un tel bâtiment en angle vous parait-il de nature à requalifier de manière optimale une de nos principales entrées de ville, qu’il aurait été plus judicieux d’embellir que de bâtir ? »

Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’urbanisme, a été chargé de répondre à « ses deux séries de questions qui portent de façon quasi identique sur le même objet ». Il a tout d’abord précisé «sur la concertation concernant ce projet que jusqu’au 18 octobre, date de désignation du lauréat, aucune information ne devait être diffusée sur l’offre présentée qui, conformément au règlement de l’appel à projet, devait rester confidentielle jusqu’à la désignation officielle du lauréat. S’agissant d’un projet conjoint Vanves-Paris, la future opération vise à créer des liens sur un tissu profondément dégradé à cet emplacement et à aménager une continuité urbaine entre les deux villes . Dans cette logique la communication et l’information seront menées conjointement par les deux villes concernées ; tout cela s’organisera courant janvier 2018 ». Ensuite que « le règlement de la mise en concurrence organisée pour cet appel à projet  exige que le projet retenu ne soit pas modifié substantiellement après qu’il ait été choisi par le jury ».

Enfin sur le  devenir du Fun Park et du Skate Park,  « nous pouvons d’ores et déjà répondre que le Skate Park ne sera pas impacté par l’opération. Les terrains du Fun Park seront occupés par l’immeuble en projet mais un espace sportif sera reconstitué à proximité offrant les mêmes possibilités de pratique et les mêmes conditions d’accès.Le montant de cession de la parcelle n’est pas encore définitivement arrêté car celle-ci appartient à l’Etat et les services de France-Domaine ne seront en mesure de donner leur estimation définitive que courant janvier ». Il a précisé que sur les questions juridiques et administratives, des négociations sont encore en cours tant du côté parisien que du côté vanvéen avec les futurs gestionnaires et le constructeur.

A l’interrogation d’AL Mondon de savoir « si  le projet constitue ou non une opération de requalification, nous pouvons sans trop de risques répondre que ce projet qui permet l’arrivée d’une population jeune et active de plusieurs centaines de personnes, qu’il  prévoit de nouveaux lieux de vie et d’animation : commerces, restaurants, bars, espaces de pratique sportive, qu’il veut créer du lien social à travers une initiative innovante d’agriculture urbaine et de jardins partagés, qu’il  propose des modes de construction innovants et une architecture de  qualité. Il va entrainer une requalification des espaces publics et réunifier une zone de fracture urbaine. Il va nous faire oublier l’ancienne décharge sauvage de la porte Brancion…

DEPUIS 10 ANS, LE PROJET DE TOUR TRIANGLE AUX PORTES DE VANVES SUSCITE UNE OPPOSITION TOTALE DES ECOLOGISTES

$
0
0

Après un  premier recours déposé le 4 octobre 2017 par trois associations (SOS Paris, FNE-IDF, ADHAPE) devant le tribunal administratif pour demander  l’annulation du permis de construire accordé le 28 avril 2017 par la mairie de Paris à la SCI tour Triangle, un second le 5 février 2018 par ces trois associations et dix élus écologistes du Conseil de Paris qui ont déposé une demande de résiliation judiciaire de la promesse de bail à construction,  SOS Paris et l’ADHAPE (Association pour le développement et l’aménagement harmonieux du Parc des expositions et ses environs) viennent de saisir le 1er mars, le procureur de la République d’une plainte contre la Ville de Paris pour «délit de favoritisme». Selon les plaignants, la maire aurait accordé un bail à construction et un permis de construire «en l’absence de toute mise en concurrence». A leurs yeux,  il s’agit d’un projet public : des équipements publics seront construits dans la tour. La Ville de Paris sera par ailleurs propriétaire de la tour au terme d’un bail de 80 ans. «Il s’agit ainsi d’un marché public de travaux, et non un projet privé comme la mairie le soutient», affirme leur avocat qui estime qu’il y a là violation des dispositions réglementaires en la matière.

Lancé par Bertrand Delanoë, alors maire de Paris, en Novembre 2008, cet édifice de 180 mètres de haut qui doit être implanté porte de Versailles, le long du hall 1 du parc des expositions n’a jamais cessé d’être contesté. Un projet de tour de 43 étages comportant un hôtel quatre étoiles de 120 chambres avec un « sky bar », 2 200 mètres carrés d’espace de « coworking » et un équipement culturel de 540 m2. Les écologistes n’ont cessé de dénoncer un projet «énergivore», considéré par Anne Hidalgo et son adjoint au maire Missika  comme «une œuvre d’art» et «un projet autour duquel se joue une part non négligeable de l’attractivité et du rayonnement de Paris et du Grand Paris» Les travaux de construction devraient débuter en 2020, année des prochaines élections municipales, pour une ouverture avant les JO de 2024 si tout va bien, car les écologistesde tout bord ne vont pas cesser de combattre ce projet, comme ils le démontrent encore


L’AVENUE DU GENERAL DE GAULLE A ISSY ET VANVES, NOUVEL ELDORADO DES PROMOTEURS

$
0
0

Dans le sud des Hauts de Seine, les observateurs attentifs ont remarqué que sur de nombreux axes routiers, des opérations immobilières ont été lancée tout récemment. Depuis l’arrivée du T6, c’est le cas le long de la RD 906 entre Chatillon/Montrouge et Velizy, les promoteurs n’hésitant pas à aménager de gigantesque bureau de vente comme c’est le cas pour le CIN Panorama à l’emplacement de l’ancien centre de R&D d’EDF déménagé à Saclay, ou la ZAC Panorama plus loin, au carrefour du Pavé Blance, là où Bouygues avait installé son premier siège social. A la limite de Vanves et d’Issy les Moulineaux, l’avenue du Général de Gaulle connaît le même phénomène avec des bureaux vente plus modeste, les opérations immobilières se multipliant à l’emplacement de pavillons bien sûr, grâce à la future station du Grand Paris Express

A Vanves, en bordure, du triangle d’or vanvéen, Bouygues Immobilier construira au 171/175 avenue du Général de Gaulle une résidence de 54 Logements, avec un jardin florentin (constitué de rosiers et d’eau) en devanture. Le bâtiment de 3 étages sur rez de chaussée, comportera des terrasses et un toît végétalisé, avec un parking souterrain de 57 places. La commercialisation des appartements ont dû commencé et les travaux se dérouleront entre le 4éme trimestre 2018 et 2020.

Franco-Suisse construira  à l’angle des avenues  du Général de Gaulle (147/149) et de La Paix un immeuble R+4 de 83 logements. Il est assez long scindé en deux bâtiments, les façades étant en pierre massive, avec au dernier étage un revêtement en zinc, et des terrasses massives. Un jardin est prévu derrière avec un grand hall d’entrée à l’angle des deux avenues. Le chantier doit démarrer à l’été 2018 et durer 24 mois

Coté Issy les Moulineaux le groupe Accueil construit La Villa du Parc (24 appartements) presque en face du restaurant asiatique à l’angle avec la rue JB Potin. Le groupe Horizon, vient d’annoncer le financement d’une opération à Issy-les-Moulineaux, réalisée en partenariat avec SJS Immo, promoteur immobilier spécialisé du secteur, "située le long de l’avenue du Général de Gaulle dans un cadre verdoyant nichée entre les parcs Frédéric Pic et Henri Barbusse" selon la publicité à quelques métres de là vers la Villa où a habité le peintre Matisse : La résidence Issy, ailleurs…avec 23 appartements, du studio au beau 5 pièces, se répartissent sur 4 étages. Les logements disposent tous de prestations de qualité en offrant de spacieux balcons ou terrasses et de jardins privatifs au rez-de-chaussée.  «Issy, ailleurs… est la première opération du groupe Horizon, sur le marché immobilier du 92. Elle répond ainsi à notre volonté de s’implanter sur les villes impactées par le Grand Paris Express. En réhabilitant cet actif semi-industriel en un actif résidentiel, nous démontrons une nouvelle fois notre capacité à transformer et à optimiser des actifs sous-exploités afin d’offrir une meilleure qualité de ville aux habitants» expliquait un de ses responsables

LA PHOTO DU JOUR A VANVES : UN NOUVEAU PAVILLON DETRUIT

$
0
0

Les travaux de démolition de bâtiments important dans l’histoire associative de Vanves ont commencé – avec retard – pour permettre la construction de la résidence du promoteur  Legendre à l’angle des rues Mary Besseyre et Guy Mocquet. Avec pour emblème ce pavilllon qui accueillit le secrétariat du  stade de Vanves puis celui du conservatoire de musique, puis derrière l’autre bâtiment qu’ont partagé à un moment l’école de Musique avec le siége de VAL (Vanves Animation Loisirs) ancêtre du PHARE, avec les ateliers d’Expression et les Amis des Ars de Vanves

HAUTS DE VANVES : DES NOUVEAUX LOGEMENTS ET UNE EXTENSION DE L’ECOLE DU PARC EN PERSPECTIVE

$
0
0

L'un des autres exercices obligatoire de cette réunion publique du quartier des Hauts de Vanves, qui s’est déroulé lundi dernier à Larmeroux sous l’orage, concerne les projets immobiliers et leurs conséquences. Cette fois-ci, le promoteur immobilier Atome, spécialisé dans les opérations de 20/30 logements, a présenté son projet (sur la photo) de 22 logements à l’angle des rues de l’Avenir et Larmeroux, à l’emplacement de 3 pavillons. Un bâtiment R+6 avec  des appartements traversants, des studios, avec terrasses/balcons/loggias (à 7400/7500 € le m2), 11 parkings jouant sur un dénivellé de 9 m du terrain

Des riverains de la rue de l’Avenir se sont tout d’abord inquiété du chantier, avec son emprise (côté Larmeroux), la circulation des camions, alors qu’il est arrivé que des conducteurs de mastodontes s’engagent rue de l’avenir, sans pouvoir reculer, à cause de Gooogle. «Il faudra étudier avec vous des solutions pour assurer le maximum de sécurité » a rassuré le maire de Vanves. « Lors de la présentation du chantier de construction de l’immeuble rue du docteur Arnaud, on ne nous a pas annoncé que le trottoir serait neutralisé, rendant difficile la circulation des piétons» s’est plainte à cette ocassion, une riveraine du stade. Un autre de la rue de l’Avenir s’est étonné du faible nombre de places de parkings : « La proximité de la gare du GPE explique ce choix » selon un représentant d’Atome. « Notre PLU ne prévoit pas un parking par logement neuf en cas de logement social » a indiqué le maire qui a insisté sur la nouvelle ligne de bus qui devrait desservir ce secteur entre la gare du GPE et Paris à partir de 2019.  

Enfin, des riverains ont souhaité savoir où on en était le dossier du classement en voie publique de la rue de l’Avenir qui traîne : « Sur 60 copropriétaires, il en reste 6 à 8 convaincre. Mais on n’arrive pas à les toucher ! Nous réfléchissons à comment pouvoir se passer de 2 à 3 signatures manquantes pour ne pas pénaliser les autres. Mais on a besoin d’avoir votre accord à tous pour pouvoir paramétrer ! »

Parmi les conséquences de tous ces chantiers immobiliers dans ce secteur du Clos Montholon, présenté au fil des réunions publiques du quartier des Hauts de Vanves, il y a bien sûr la question des équipements publics qui vont accompagner cet accroissement démographique, en surtout de l’école, notamment celle du Parc comme l’a évoqué un habitant, sûrement parent d’élève. Ce qui a permis une très longue intervention du maire sur le travail d’anticipation en cours et de concertation services municipaux-Education Nationale-association de parents d’élèves-enseignants  sur cette école du parc où seront scolarisés ses nouveaux écoliers. D’autant plus qu’elle a le potentiel de s’agrandir vu son site, sans pour cela détruire les pavillons (de type Mansard) qui existent comme l’a précisé le maire adjoint chargé de l’urbanisme  : Deux classes de maternelles et trois classes d’élémentaires sont prévus, dans un contexte où, les effectifs baissant, des classes sont supprimées. Mais la ville doit anticiper une capacité d’accueil et en profiter pour rénover cette école. L’équipe du maire a imaginé comme pour Cabourg, d’installer une école provisoire à l’emplacement d’une partie du garage municipal  pendant le chantier. Une affaire qui demandera cinq ans.

CENTRE ANCIEN-SAINT REMY DE VANVES : LES EFFETS DE LA ZAC SAINT REMY SE FONT ENCORE SENTIR

$
0
0

Après un point de Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’urbanisme sur les chantiers en cours notamment devant l’hôtel de ville – la Villa Michelet (36 logements) du groupe Accueil en cours de gros œuvre jusqu’à la Rentrée, Broadway du promoteur Legendre dont les travaux de démolition et de terrassement ont commencé – et  en cours de fintion comme cet immeuble rue Sadi Carnot (50 logements sociaux) face au cimetière à l’emplacement de vieux entrepôts qui sera réservé à l’Armée – deux promoteurs sont intervenus pour présenter leurs projets : Le premier se situe à l’angle de la rue Marcheron et de la villa Juliette (40 logements dont 15 sociaux) à l’emplacement de pavillons (sur la photo) haut de 5 étages avec un emplacement commercial au rez-de-chaussée qui pourrait être utilisé par Intermarché pour faire une extension avec un magasin bio. Le second se situe à l’angle des rues Jullien et Gabriel d’Estrée sur un terrain de forme triangulaire occupé par 3 pavillons, au potentiel remarquable car situé dans un axe Sud-Ouest. Il comportera 59 logements avec un immeuble jouant sur la déclinivité du terrain, avec un jardin intérieur côté Lycée Michelet

Occasion pour le maire d’expliquer que « la ville est là pour accompagner les propriétaires de pavillons qui se sont entendus pour vendre ensemble à un même promoteur, et dans le cadre d’un PLU. Il me semble que l’on fait ainsi des choses mieux encadré et plus jolie qu’auparavant » en expliquant que la ville ne s’en n’est pas trop mal tiré face à l’objectif de construire 70 000 logements par an en Ile de France, avec un quota fixé pour chaque interco et chaque ville par l’Etat, en étant pénalisé si ce n’est pas respecté. « On a résisté à construire la ville sur la ville et à défendre un certain gabarit au niveau des hauteurs, lorsqu’on voit ce qui est construit autour de nous, et surtout à proximité de la future gare du Grand Paris Express à Clamart ». Parce que Vanves est une ville plus dense, l’équipe municipale a pu obtenir une dérogation.  Ainsi, pour le Clos Montholon, la ville a pu obtenir des gabarits raisonnables qui ne vont pas défigurer ce quartier.  

Comme lors de la réunion du quartier des Hauts de Vanves, des participants à cette réunion se sont étonnés qu’il n’y ait pas de parkings dans tous ces petits immeubles qui se construisent : A cause de la proximité du métro et de bus, ou tout simplement parce des emplacements ont été prévus à proximité loués dans des immeubles voisins…Et d’autres ont tenté d’expliquer sans succés, que toutes ces nouvelles constructions pourraient faire l’objet d’un plan d’ensemble (genre ZAC) au lieu de se limiter aux régles édictés par le PLU, sans être entendus.

En laissant faire les propriétaires et les promoteurs, même si le maire déclare veiller au grain. Avec des résultats plus ou moins réussis comme les riverains de la rue Aristide Briand ont pu s’en apercevoir, sans parler des conséquences et des effets secondaires, pour les habitants des pavillons de la villa des Matraits notamment, sources de longs contentieux judiciaires. A croire que l’épisode de la ZAC Saint Remy  du Centre ancien de la ville de Vanves en 1990/91 a paralysé les élus de Vanves en la matière.  

NOUVEAU PROGRAMME IMMOBILIER A VANVES, NOUVELLE PETITION DANS LE QUARTIER MICHELET/PARC DES EXPOS

$
0
0

La tendance cet été à Vanves est bien à la pétition ou aux recours, non seulement sur l’espace santé Jeunes, et le projet Woodeum porte Brançion, mais aussi sur un programme immobilier à l’angle des rues Jullien et Gabriel d’Estrée au carrefour devant le lycée Michelet. Les riverains sont particulièrement remontés, car ce projet n’a jamais fait l’objet d’une réunion publique.

Il y a bien eu une très rapide présentation à la réunion publique semestrielle du quartier Centre Ancien-Saint Remy le 7 Juin dernier, mais les habitants de ce quartier vont plutôt à la réunion publique semestrielle du Plateau dont il fait partie, d’autant plus que leur bureau de vote est la salle Michel Ange sur le plateau. Une réunion qui s’est déroulée le 11 Juin à l’école Marceau sans que le sujet soit abordé. Surtout que l’affaire a été engagée depuis plusieurs mois, puisque les pavillons concernés ont fait l’objet d’un acte de vente signé en Novembre dernier. Et le permis de construire est cours de validation, s’il ne l’a déjà été.

Ainsi, un vaste programme immobilier va voir le jour à Vanves, à proximité du Lycée Michelet à la place des numéros 1, 3 et 5 rue Gabrielle d'Estrées et des numéros 62, 64 et 66 rue Jullien,  avec démolition des maisons existantes et élévation d'un ensemble immobilier de 56 logements (RdC + 4 étages),  2 sous-sols de parkings qui jouera sur la déclinivité du terrain, avec un jardin intérieur côté lycée Michelet. Un panneau d’affichage a été discrètement installé au 66 de la rue Jullien

Les riverains sont furieux d’avoir été mis devant le fait accompli. «Ce projet risque de porter atteinte aux biens dont vous êtes propriétaire ainsi qu’aux conditions dans lesquelles vous les occupez» explique le Collectif Vanves-Michelet. Ils craignent des travaux qui vont durer plus de 24 mois, avec les nuisances sonores et visuelles du chantier,, des rues barrées, des suppressions de places de stationnement, mais aussi  une perte d’ensoleillement, la privation d’une vue dégagée notamment sur le parc du lycée, la déflation de la valeur vénale de leur bien. « Si vous souhaitez vous opposer à ces projets de démolition des maisons qui font le charme de Vanves et éviter la construction de programmes immobiliers qui bétonnent notre ville avec leurs lots de nuisances (travaux, vis-à-vis, bruit, poussière, circulation, stationnement...), signez la pétition » invite le collectif Vanves-Michelet

« La région parisienne est déjà le territoire le plus dense de toute l’Europe. Paris et les trois départements de la Petite Couronne forment un territoire de 762 km² pour 6,7 millions d’habitants, soit une densité d’environ 9 000 habitants au km². Le Grand Londres qui est deux fois plus étendu avec 1 600 km² n’atteint que 5 500 habitants au km². Il n’est donc pas nécessaire de «construire la ville sur la ville» pour être une métropole attractive. En banlieue la chasse aux secteurs pavillonnaires est ouverte, la haute administration exige qu’on construise «la ville sur la ville» et les promoteurs immobiliers y voient une aubaine » constatait récemment Patrick Devedjian, président du Conseil Départemental dans le journal l’Opinion. Vanves en est malheureusement l’exemple criant depuis 2/3 ans, d’autant plus étonnant qu’elle est l’une des communes les plus denses des Hauts de Seine.

Viewing all 160 articles
Browse latest View live