Quantcast
Channel: vanvesauquotidien - urbanisme
Viewing all 160 articles
Browse latest View live

VANVES ET LE GRAND PARIS : QUELQUES ECHOS DE LA MGP DE GPE ET DE LA TOUR TRIANGLE

$
0
0

METROPOLE DU GRAND PARIS : « DANS LES SABLES MOUVANTS »

Le Conseil des Elus de la Mission de la Préfiguration se réunit de nouveau ce matin à la Préfecture de la région Ile de France à laquelle devrait participer Bernard Gauducheau. Elle intervient au lendemain d’élections départementales remportées bien sûr par l’opposition nationale UMP/UDI : « C’est très bien pour notre département, pour nos villes ! C’est un exemple d’union, d’intelligence, de synthèse et nous devons continuer dans la voix qui nous a été tracée déjà auparavant » commentait  André Santini, président de l’UDI 92 au soir du 2éme tour en demandant à Patrick  Devedjian, président de Paris Métropole de sauter sur l’obstacle : « On s’est foutu de notre gueule après des journées, des heures de négociations. Nous avons joué le jeu de la démocratie, du consensus. Et finalement, nous avons été cocu en fin de parcours par des gens qui n’avaient même pas la pudeur de s’excuser d’avoir oublier la peinture ! Le président est très bien placé – il le dira avec son élégance mais aussi sa fermeté – pour le faire. J’ai été très sensible au fait que M.Vallini, a été élu dans son trou, mais a été battu comme  président du Conseil départemental de l’Isére, ce qui est quand même révélateur. Il n’était pas obligé -  comme disait mon ami Edgar Faure « il ne faut pas abuser de son incompétence » - de sortir de  son trou. Il n’a pas préparé le projet de loi qui nous opprime aujourd’hui. Il a laissé faire Mme Lebranchu, et il est arrivé à la fin du débat. On a eu le droit à une seconde lecture à minuit et demi contre nous pour reprendre des choses qui avaient déjà été approuvé en 1ére lecture par l’Assemblée. C’est bien fait pour lui. Il faudra nous dire que l’opinion n’est pas tout à fait inopérante puisqu’il a été mis en cause » a-t-il expliqué. « Nous sommes très menacé. Tant que nous n’aurons pas trouvé la solution, il faut que nous soyons prêt pour la seconde bataille car nous n’avons pas été respecté lors du 1er combat ». Référence à la seconde lecture de la Loi NOTRe.  

Patrick Devedjian  n’a pas caché que « nous nous apprêtons à vivre des années denses dans un contexte national pourtant tendu » sur le plan institutionnel avec ce chantier de la réforme territorial qui a «évolué, il faut bien le dire, dans des sables mouvants – suppression des départements annoncée voilà un an, puis renvoi de la question à 2020, puis maintien de l’échelon départemental – avec, en région parisienne cette « tectonique des plaques » qui devrait donner lieu à un super continent : la MGP » Mais il a fixé la ligne : « Sachez que je reste totalement mobilisé pour défendre les missions de proximité qui sont les nôtres, et les engagements qui ont été pris vis-à-vis des élus locaux ». Il est prêt à se battre contre ce gouvernement « qui fait une politique de recentralisation avec la MGP (Metropole du Grand Paris), avec les projets d’OIN (Opération d’Intérêt Nationale) – qui devrait être l’un des thèmes abordés par le premier Ministre Valls lorsqu’il inaugurera le salon des Maires de l’AMIF (Association des Maires Ile de France) mardi prochain  -  avec la volonté de retirer aux maires l’essentiel de leurs pouvoirs en matière d’urbanisme, la volonté de densifier notre département. Nous allons les empêcher de construire eux même. Car c’est là que l’on fait le lit du FN, des extrêmes, parce que le problème de la vie quotidienne des gens leur échappe ».

GRAND PARIS EXPRESS :PREMIER MARCHE DE GENIE CIVIL

Le Blog faisait le point voilà quelques jours sur l’état d’avancement du chantier de la gare « Fort d’Issy-vanves Clamart » à l’occasion de l’exposé des représentants de la SGP  (Société du Grand Paris) devant le Conseil Municipal le 25 Février dernier : début des travaux de préparations avec les opérations de déviations des réseaux souterrains existants (gaz, électricité, télécom, eau…) réalisés par les concessionnaires  à partir de la fin Avril. La SGP va publier au Journal Officiel  de l’UE  (Union Européenne) entre le 2éme trimestre de 2015 et le second de 2016, un avis périodique indicatif (pré information) relatifs aux premiers marchés de travaux de génie civil concernant la ligne 15 Sud du GPE (Grand Paris Express) entre Pont de Sévres et Noisy-Champs (16 gares, 38 ouvrages annexes). 8 principaux marchés sont prévus comprenant selon les cas, la construction de gares, de tunnels forés, d’ouvrages spécifiques entonnements, arrière gare) et ouvrages annexes en ligne (accés de secours, ventilation). La procédure de consultation relative aux travaux de génie civil a été lancée pour la gare de Firt d’Issy-Vanves-clamart

TOUR TRIANGLE : RECOURS ET QPC

Alors que l’enquête publique se termine aujourd’hui sur la construction de la tour Triangle, le Tribunal Administratif de Paris étudiera ce vendredi 10 avril les recours contentieux déposés par le « Collectif contre la Tour Triangle » contre la Révision simplifiée du Plan Local d’Urbanisme de Paris (PLU de Paris), sur la Partie « Petit Parc » du Parc des Expositions de la Porte de Versailles où se trouvele hall n°1 : « cette délibération est indispensable pour pouvoir déroger à la règle qui plafonne à 37 mètres de haut, toute nouvelle construction sur ce secteur du 15ème   arrondissement de Paris » indique l’un des animateurs de ce collectif qui grand espoir sur un rejet. « Il est grand temps que l’exécutif parisien abandonne définitivement le projet Tour Triangle, projet massif et dépassé qui est rejeté par 2/3 des Parisiens ». Cette tour Triangle a même fait l’objet d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée par Nathalie Kosciusko-Morizet, chef de file UMP à Paris, après un vote mouvementé sur la tour Triangle le 17 novembre. La délibération qui devait autoriser le déclassement du domaine public de la parcelle sur laquelle Unibail prévoit d’édifier la tour Triangle, avait été rejeté.  Mais le président du groupe PS Rémi Féraud avait attaqué le déroulement du vote devant la justice administrative, au motif que le secret du scrutin n’avait pas été respecté par quelques conseillers de Paris UMP. Cette QPC conteste que le vote au scrutin secret soit de droit lorsqu’un tiers des membres du Conseil municipal présents le réclame. Enfin, depuis Novembre dernier, Unibail-Rodamco a travaillé à un projet de tour amendé, susceptible d'emporter l'adhésion d'une majorité des conseillers de Paris. « Unibail a finalisé son projet qui inclut un hôtel, un second restaurant, un bar. Ses responsables doivent désormais le présenter aux différents groupes politiques du conseil de Paris » indique t-on à la mairie de Paris qui souhaite présenter une nouvelle délibération au Conseil de Paris d’ici les vacances d’été


AUDIENS A VANVES : 10 ANS DEJA DANS UN ILOT DU METRO REAMENAGE

$
0
0

Il y a des coïncidences étonnantes dans l’histoire récente de Vanves :  L’immeuble d’Audiens situé dans l’îlot du métro, où travailent 700 personnes dont 70% de femmes, était inauguré le 4 Avril 2005 en présence de Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture : « Il s’agit de l’inauguration d’un outil de travail chargé de symboles…au service des professions de l’audiovisuel, de la communication, de la presse et du spectacle » indiquait alors Patrick Bréziers, toujours  Directeur Général de ce groupe. 10 ans après, à 2/3  jours prés, 650 s’installaient dans le nouveau siége d’Hachette Livre à quelques centaines de mètres, un bâtiment tout étonnant que celui d’Audiens, dessiné par l’architecte Jacques Ferrier inauguré un 3 Mars 2015  

L’histoire vanvéenne d’Audiens est indissocciable de l’îlot du métro où il se trouve. Son aménagement actuel avait été lancé lors d’une grande réunion publique le 27 Septembre 2001, moins de six mois après le retour de la droite à la tête de la commune, et avalisé par le conseil municipal du 3 Octobre 2001.  Bernard Gauducheau avait présenté le projet immobilier prévu sur un terrain de 10 559 m2 constitué d’un garage Peugeot qui appartenait à M.Tombes, d’un espace vert et de jeux à l’entrée du passage souterrain piétonnier menant au métro et à Malakoff, d’une crèche familiale au rez de chaussée d’un petit immeuble derrière laquelle se trouvait le terrain et le bungalo de la section pétanque, où avait été ouvert le premier Skate Board park du temps du Maire Gérard Orillard . Il était prévue la construction d’un immeuble de bureaux de 12 étages (5700 m2) qui accueillerait plusieurs entreprises (500 emplois) avant  qu’Audiens choisisse de l’investir complétement, avec des équipements comme une crèche multi-accueil (400 m2), le local (100 m2)  de la section pétanque, et un nouvel espace vert donnant accès au tunnel du métro.

Le chantier avait été confié à la SCI Paris A10. Le Maire qui souhaitait « faire de cet îlot un lieu de vie ouvert vers l’extérieur »  avait même fait un rêve, durant cette réunion,  en imaginant que ce site soit le point de départ d’une circulation douce qui relierait le haut et le bas de Vanves…. Et qui verra le jour, mais un peu plus tard, et plus loin,  avec le Mail Sadi Carnot, et sa zone de rencontres. La première pierre de l’immeuble était posée officiellement le 17 Octobre 2003. Le chantier avait été mené à bien entre 2003 et 2005. Cet aménagement avait bien sûr été au centre des polémiques entre la majorité et l’opposition, la gauche dénonçant « une énorme bêtise. On aurait pu faire de ce terrain un espace vert. Le quartier du plateau en manque énormément. C’est d’autant plus idiot que désormais Vanves fait partie de la communauté d’agglomération Arc de Seine et que les recettes de taxe professionnelle sont mise en commun » expliquait alors Guy janvier (PS). Il est vrai de l’ex-maire de Vanves (1995-2001) avait pris l’engagement d’aménager là un espace vert en contreparie de la construction du Mac Donald avec l’hôtel, les habitations et l’espace Gazier – à l’époque très contesté – à l’emplacement de l’entrepot voirie de la ville et d’un terrain vague servant de fourrières lors des grands salons.   « Aménager un espace vert n’aurait entraîné que des dépenses alors que là, on gagne de l’argent tout en se dotant d’un équipement public » répliquait Bernard Gauducheau. « Il n’y aura donc pas d’espace vert et le parking souterrain de l’immeuble va malheureusement amener de nouveaux automobilistes » constatait Marc Lipinski (EELV).

Tout comme le réaménagement du square du 11 Novembre 1918 décidé par le conseil municipal du 27 Mars 2002, avec la création d’un accès plus naturel au métro avec de nouvelles plantations, en gardant l’arbre de la Paix et en déplaçant le mémorial du 11 Novembre 1918, avec un éclairage plus important, un Point Infos (abandonné),  un accès spécifique à la crèche, (et un portail avec escaliers pour accéder au terrain de pétanque qui a été abandonné)  « Ce square ne va plus avoir de square que le nom puisqu’il va être un passage entre la rue J.Bleuzen et le métro… alors que c‘était agréable lorsque l’on sort du métro d’arriver dans ce square où il y avait des peupliers, de la verdure, de la respiration, de la chlorophylle » regrettait alors Guy Janvier (PS).  « Il devenait insupportable et invivable pour les vanvéens de traverser ce square, avec la canisette géante qu’était devenu l’immense bac à sable qui disparaîtra et sera remplacé par une canisette institutionnalisé » répliquait  Bernard Roche, maire adjoint

Ces 3 espaces étaient inaugurés le 27 Juin 2005 par Bernard Gauducheau avec André Santini et Jacques Gautier Gautier 1er Vice Président du conseil Général des Hauts de Seine: Un accueil « petit enfance » de 30 berceaux, un  club house pour un club de pétanque, avec la rénovation du square donnant accès au tunnel du métro, avec un plan incliné qui a permis de supprimer les marches, même s’il se révéle très glissant les jours de pluie. Et les buraux d’Audiens qui avait été inauguré le 4 Avril 2005  en présence de Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture. « Il s’agit de l’inauguration d’un outil de travail chargé de symboles…au service des professions de l’audiovisuel, de la communication, de la presse et du spectacle » indiquait Patrick Bréziers, Directeur Général de ce groupe. Le réaménagement de la rue Jean Bleuzen avec l’implantation d’une station de Vélib a permis de régler l’un des premiers problèmes posés par cet aménagement : le stationnement sauvage sur le trottoir devant Audiens. Cet îlot est devenu l’un des sites les plus fréquenté de Vanves tant par ses habitants que par ceux qui viennent y travailler (80% des salariés d’Audiens par exemple). La dernière étape de sa reconquête sera bien sûr la rénovation de ce passage souterrain qui est devenu un lieu d’animations avec ses affiches, ses commerçants et ses artistes sauvages,  ainsi que les militants des partis politiques lors des campagnes électorales qii sont là très tôt le matin ou en fin d’après midi

INAUGURATION DE LA RESIDENCE TANDEM A VANVES : L’ACCOMPLISSEMENT D’UN TRAVAIL DE LONGUE HALEINE

$
0
0

Après les chantiers, voici venu le temps des inaugurations, sachant que certains travaux ont pris du retard et que d’autres vont commencer à la fin de l’année sur les terrains René Coche-A.Briand-Diderot dans cette partie du quartier des Hauts de Vanves. Le premier chantier à démarrer avait été la villa Résidence (Promoteur Martek) toujours en travaux (avec plus de 7 mois de retard,  de nombreux contentieux et différents avec les riverains de la Villa des Matraits). Le second a été la résidence de 26 logements d’Areka Proderin à l’angle Matraits/A.Briand à la place de la villa au Palmier  qui a été le premier à être conclu. Enfin, le dernier chantier lancé était  la résidence Tandem construit par Vinci qui a été le second à être terminé, ses résidents s’étant installés depuis quelques mois et inauguré Mercredi soir par le Maire Bernard Gauducheau, quelques élus de la Municipalité dont Pascal Vertanessian maire adjoint chargé de l’urbanisme,  les responsables de Vinci Immobilier Résidentiel, ses habitants et ses riverains.

Car la particularité de ses résidences est d’avoir toutes faites l’objet de réunions d’informations et de concertation quelquefois à l’ambiance assez brûlante, pour présenter  le projet, le transformer et l’amender, puis expliquer les travaux avant  et pendant les chantiers, en nommant une « sentinelle » c’est à dire un référent servant d’interface entre les riverains et le promoteur-constructeur. « Cette résidence est l’accomplissement d’un travail de longue haleine initiée en 2008. Il était prévu une résidence hôtelière et on se retrouve avec une résidence d’habitations qui s’intégre bien à son environnement, et livrée avec un trimestre d’avance » constatait le directeur général de Vinci Immobilier Résidentiel. Il est vrai que le premier projet avait provoqué une levier de bouclier : Une résidence hôtelier de 120 studios à l’emplacement d’un ancien CAT (Centre d’Aide par le Travail), d’une usine et d’un vieux pavillon, sur un terrain qui s’étendait entre les  rues R.Marcheron et A.Briand avec une sortie de parking sur cette voie  dont ne voulaient pas  entendre parler les voisins les  plus proches.

Il  avait été  abandonnée grâce à la mobilisation des riverains et remplacée par une résidence plus classique et acceptable,moins dense  et beaucoup mieux intégré dans le site pavillonnaire et résidentiel, en jouant sur la déclinivité du terrain sur ses 1700 m2 de surfaces constructibles : 34 logements en accession et 34 places de stationnements, répartis dans un immeuble donnant sur la rue Aristide Briand avec 25 logements répartis dans deux cages d’escaliers, porche d’entrée, et 8 duplex dans l’autre bâtiment derrière  avec des espaces verts en  terre plein, et un accès piéton par l’impasse donnant sur la rue R.Marcheron. « Ce projet montre un apport manifeste (par rapport au précédent) car les riverans se sont battus. Vous vous êtes imposé des contraintes supérieures au PLU. Nous apprécions les efforts faits » avait déclaré l’un des riverains lors d’une réunion de concertation  - Il était présent avec d’autres voisins à cette inauguration -   qui avait été à la pointe du combat contre le précédent projet, en ajoutant « n’avoir joué que son rôle de citoyen ».

Mais Bernard Gauducheau a prévenu tous ces nouveaux habitants de cette résidence Tandem et leurs voisins, « Vous aurez de l’animation dans ce secteur bien tranquille de Vanves qui est l’objet de pression foncière, de la volonté de la municipalité de construire des logements pour répondre à la demande  tout  restant dans une dimension humaine» a-t-il expliqué en citant les terrains A.Briand avec le projet de Bouygues Immobilier confié à l’architecte Kengo Kuma notamment.

DERNIERE REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER AVEC LES HAUTS DE VANVES : PLU, BUDGET, GPSO A L’ODRE DU JOUR…

$
0
0

Deux thémes sont revenus au cours de ses 3 réunions  publiques de quartier dont la dernière se déroule ce soir à l’école Larmeroux à 19H30 pour les Hauts de Vanves : Le PLU et le budget 2015

PLU : La ville de Vanves est obligé de modifier son PLU pour plusieurs raisons que le cabinet Caudra , par l’intermédiaire de madame Brauwn, a présente aux 3 réunions publiques de quartiers. L’aménagement de la gare du GPE Fort d’Issy/Vanves/Clamart en est une  raison notamment pour le triangle d’or de Vanves, c'est-à-dire ce secteur compris entre les avenues de la Paix, du Général de Gaulle et la rue du Clos Montholon. Ainsi qu’un triangle à l’autre bout de la ville, à l’entrée de la ville de Vanves, entre la voie ferrée SNCF, son talus et son corridor écologique et la rue Jean Bleuzen, là, où il y a le  MacDonald, l’hôtel, et l’espace culturel  Albert Gazier…jusqu’à l’îlot du Métro. Il s’agit finalement de profiter d’ajustements provoqués par le SDRIF (Schéma régional d’aménagement) qui incite les communes à construire autour des gares du GPE, les propriétaires à faire des travaux d’économie d(énergie… et des modifications apportées au PDU  (Plan de déplacement urbain) de la Région Ile de France  pour réduire la circulation automobile, lever des blocages, assouplir certaines règles, être plus exigeants sur les espaces verts et publics, prévoir notamment des emplacements vélos. « C’est très important même si c’est particulièrement très technique. Il a vocation à donner des régles de construction. Tout ce qui concerne notre cadre de vie est encadré par le PLU qui prend en compte l’évolution générale pour l’adapter au goût du jour » explique Bernard Gauducheau

Budget 2015 : Bertrand Voisine, adjoint au maire chargé des finances, présenter le budget 2015 avec ses camemberts, ses tableaux, ses graphiques et ses courbes. Occasion pour lui et le maire d’expliquer aux vanvéens que l’arrêt et le bouclage du budget d’une collectivité locale comme Vanves est devenu un exercice périlleux et difficile, car elle doit faire face non seulement à un gel des dotations de l’Etat  ( - 1750 00 € de DGF) mais aussi à une péréquation qui augmente chaque année (+ 150 000 € en 2015), et coûte cher à Vanves, et à des transferts de charges comme le coût des nouveaux rythmes scolaires (400 000 €). Bertrand Voisine explique que, plutôt d’augmenter la fiscalité – les impôts locaux n’ont pas augmenté depuis 8 ans -  comme l’ont fait certaines communes, Vanves a cherché des économies dans chaque service : « On a ainsi supprimé le feu d’artifice mais garder le bal » a indiqué le maire en expliquant que « l’étau se resserre. On a clôt le budget sans augmenter les impôts, en payant les salaires des fonctionnaires, en assurant les dépenses sociales. Mais il faudra recommencer en 2016,  puis en 2017, ce qui va être compliqué. D’autant plus que mes collègues sont très inquiets et que certains se demandent comment ils vont payer le salaire de leurs employés communaux à la fin de l’année. L’effort demandé aux colleclivités locales est démesurée ». Et a fait le choix d’augmenter les tarifs de certains services publics, ce qui a été au centre des débats au dernier conseil municipal de Vanves, plutôt que l'impôt.

VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

$
0
0

POLE SOCIAL  DEPARTEMENTAL MARY BESSEYRE

Les services du Conseil Départemental ont annnoncé hier qu’Isabelle Debré, Vice-présidente du Conseil départemental chargée des transports et des anciens combattants représentera son président Patrick Devedjjian  à l'inauguration du  pôle social départemental Mary Besseyre à Vanves lundi prochain. C’est un déménagement puisqu’il regroupe dans l’ancien trésorerie principale  (365 m2) rue Mary Besseyre, le centre de protection maternelle et infantile (PMI) et l'espace départemental d'actions sociales (EDAS) d'Issy-les-Moulineaux-Vanves qui étaient installés sur les terrains Aristide Briand. 

« Acquis par le Département à la commune et aménagés par la commune de Vanves en concertation avec les services départementaux, ces nouveaux locaux permettent désormais à ces 2 services de proposer aux habitants de Vanves un  accueil mutualisé dans un espace moderne et adapté à leurs besoins. La grande proximité des équipements administratifs de la commune de Vanves devrait également faciliter l'ensemble des démarches des usagers » indique t-on au Conseil Départemental des hauts de Seine. « Cette nouvelle organisation territoriale s'inscrit dans une stratégie de renforcement des implantations de l'action sociale du Département sur le territoire des Hauts-de-Seine. Le rapprochement physique des équipes en un même lieu facilite la transversalité et l'interdisciplinarité des interventions sociales et fait bénéficier les usagers de meilleures conditions d'accueil et d'accès faciles aux services » ajoute t-on en précisant que « le Département a financé à hauteur de 1 649 000 € ce nouveau Pôle social départemental qui a ouvert ses portes en avril dernier ».

TOUR TRIANGLE : L’AMBIANCE SE DURCIT A LA VEILLE D’UN NOUVEAU VOTE

Le projet Tour Triangle et le déclassement de la parcelle sur laquelle la SCI Tour Triangle envisage de construite cet Immeuble de Grande Hauteur (1280 m) feront l’objet d’un nouveau projet de délibération au Conseil de Paris prévu  les 29 et 30 juin prochains. Les manœuvres et les pressions de toutes sortes ont recommencés comme le dénonce le« Collectif contre la Tour Triangle » qui s’est insurgé contre les prises de positions récentes de certains Conseillers de Paris UDI, dont Eric Azière, Président du Groupe UDI-Modem. « Alors qu’il avait donné à ses 16 membres, la consigne de voter contre  le projet Tour Triangle et le déclassement de la parcelle, consigne de vote qui a été respectée, il vient d’annoncer qu’il n’est plus question de consigne de vote, alors que les 6 Conseillers de Paris Modem de son Groupe, maintiennent leur opposition au projet » explique t-il dans un communiqué de presse tout en laissant entendre qu’il y a eu des tractations entre la mairie, Unibail et certains élus UDI de Paris : « La Presse évoque des opportunités de postes à la Métropole du Grand Paris (Journal Le Parisien)… pourquoi pas au Sénat ?… le Parti Socialiste pouvant soutenir les candidats conciliants. Compte tenu des enjeux, et des évolutions modestes, sinon dérisoires, du projet « Tour Triangle 2 » par rapport au projet « Tour Triangle 1 », modifications qui ne justifient pas un tel changement de position de certains Conseillers de Paris UDI, nous en déduisons que le projet Tour Triangle pourrait faire partie du « panier de la mariée » lors des tractations ». Et de prévenir : « C’est pourquoi, si la « délibération Tour Triangle » devait être adoptée lors du prochain Conseil de Paris, le « Collectif contre la Tour Triangle » prendra acte de la responsabilité des Conseillers de Paris « versatiles » et le fera savoir aussi souvent que nécessaire ».  

Rugby :« Au terme d’une demi finale remportée sur le score de 47 à 5, les Servals de Vanves-Malakoff gagnent le droit d’accéder à la finale de leur championnat. Celle-ci aura lieu à Soisy sous montmorency le 27 juin prochain » annonce Laurent Cazenave-Lacroutz Président Servals Rugby qui dit « un grand merci à Lazreg Benelhadj qui s’est démené pour nous trouver un moyen de transport pour nous amener sur place le jour de la finale ».

VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

$
0
0

TOUR TRIANGLE : Jusqu’à la veille du débat sur le projet de « Tour Triangle 2 » aujourd’hui à 11H au Conseil de Paris,  les pro et anti tour se sont mobilisés. A Vanves, peu d’associations ont pris position, et peu de politiques en dehors du Modem à l’époque où il existait encore dans notre commune.  Il avait exprimé quelques oppositions, alors que les maires de Vanves et d’Issy les Moulineaux soutiennent ce projet. Ainsi, le Collectif contre la Tour Triangle qui méne le combat conte ce projet depuis l’origine,  constatait que  « 2 des 3 tours du pont d’Issy ont été abandonnées. Les offres de bureaux surabondantes sur ce secteur, ont  très certainement contribué à décourager les investisseurs qui manifestement, ont bien du mal à trouver des locataires « rassurants » (promesse de bail pour convaincre les banques de financer ce type d’opérations immobilières visant à construire des IGH fort coûteux, puisque le prix est multiplié par 4 à 5 pour un immeuble moderne BBC respectant le plafonnement parisien à 37m. Les actions des associations locales que nous connaissons  bien (ACTEVI, Val de Seine Vert, Environnement 92) ont de toute évidence, contribué à cette prise de conscience et à l‘évolution du projet, le maire UDI André Santini limitant ainsi le risque politique (échéance électorale à venir) induit par la construction d’IGH indéniablement « impactants », annoncés « modernes » mais peut être désespérement vide à termes, comme c’est le cas à la Défense où 4 IGH ne trouvent pas de  locataires » indique Olivier Rigaud l’un de ses portes paroles du collectif qui fait la liaison avec la tour Triangle. « Dans ce cas, la situation est un peu différente car Unibail a annoncé financer l’opération sur ses fonds propres pour contourner cette difficulté bancaire de taille (mais avec des loyers identiques à ceux du projet de bail 2011, et donc toujours en deça des prix des marchés. Unibail pourrait y loger ses bureaux pour contourner dans l’immédiat, le problème de trouver des locataires » ajoute t-il.

CONSTRUCTIONS : A Vanves, on n’édifie pas des tours, mais on construit, comme ont pu s’en rendre compte les participants aux réunions publiques de quartier du printemps 2015. Plusieurs projets ont été présentés : Une résidence para-hôtelière à l’angle Henri Martin/Marcel Yol à l’emplacement de la société Fêtes et Feux, et une résidence classique de 21 logements tout à côté face au parking du Palais Sud du Parc des Expositions lors de la réunion du quartier du Plateau. La résidence de 42 logements de First Avenue face à la gare SNCF Vanves-Malakoff lors de la réunion du quartier Centre Ancien-Remy : 32 logements en accession et 11 sociaux répartis en 3 cages d’escaliers. Enfin, lors de la réunion des Hauts de Vanves, MDH a présenté son projet d’immeuble d’angle à la pointe des rues Raymond Marcheron et de la République : 38 logements en accessions  à l’emplacement de deux beaux pavillons verdoyants. Cet immeuble  s’étendra sur 645 m2 de superficie  avec 4 étages et un 5éme en retrait, avec un soubassement correspondant au terrain  naturel, 39 places de parkings accessibles par la rue de la République. Le chantier qui devrait durer 18 mois devrait occasionner quelques nuisances notamment rue de la République (souvent embouteillée à ce niveau par les camions BTS garés en double file. Mais tant le promoteur que la ville ont tout prévu parait il avec régulateur de trafic et sentinelle. 

PETARDS : Des bruits sourds comme de gros pétards deviennent ces derniers temps à Vanves une plaie. Il est vrai que le 14 Juillet approche. Le summum a été atteint non pas rue de Châtillon où des individus, pour faire plus de bruit et réveiller tout le quartier, les font exploser en pleine nuit dans un milieu fermé, mais au Stade de Vanves, Dimanche en fin d’aprés midi. Alors que le tournoi open de tennis venait de se terminer par la victoire d’un clamartois contre un vanvéen, et que les discours avec remises des coupes (et des chéques) se déroulaient comme à l’habitude, des jeunes se sont amusés à allumer de tels pétards sur le terrain synthétique, en courant dans tous les sens, lorsqu’ils explosaient. Et comme dans un film de Jacques Tati, absurde extrême, retentissaient, à ce moment là, les applaudissements  venant du tennis. Un effet « bœuf » comme diraient ces jeunes. Et dans cette assemblée bon chic bon genre, se trouvaient tout de même le maire, l’adjoint aux sports et le conseiller municipal délégué aux sports. Même les gardiens se planquent, car ils se seraient fait agresser par ces jeunes lorsqu’ils ont essayé d’intervenir.  Par contre la police serait intervenue rue de Châtillon pour arrêter les causeurs de ces troubles qui seraient les mêmes que ceux du Stade de Vanves.

RUGBY :« Au terme d’une finale complètement survolée par notre équipe et remportée sur le score de 60 à 8, l’équipe des Servals de Vanves est championne d’Ile de France de D5 FFSE » annonce Laurent Cazenave-Lacrouzt, président des Servals Vanves-Malakoff.  « A l’issue de notre première saison - cette équipe de compétition étant indépendante du Stade de Vanves -  nous remportons donc notre première trophée et avons su gagner les faveurs du public par un jeu dynamique tourné vers l’offensive. L’année prochaine sera la saison de la confirmation avec de nombreuses arrivées prévues et un nouveau titre à aller chercher ! »

UNE TOUR TRIANGLE GRACE AUX UDI ET AUX MAIRES DE VANVES, D’ISSY ET DE MEUDON

$
0
0

Le Conseil de Paris a finalement délibéré cette semaine en faveur par 87 voix pour et 74 contre, les 7 voix de différences provenant des élus UDI du groupe UDI-MODEM qui était très partagé par Marielle de Sarnez ou son collège Pozzo di Borgo, ont voté contre. « Il semble inopportun de faire obstruction à ce projet économique. La tour participe à la construction du Grand Paris » a expliqué l’un des dissidents UDI, en reprenant les arguments de l’éxécutif parisien.

 « Ce projet doit beaucoup aux maires des communes riveraines tant il ont soutenu son principe et ses évolutions »a déclaré Anne Hidalgo (PS), maire de Paris en citant les noms d’Hervé Marseille, André Santini et Bernard Gauducheau…. Tous UDI.  « Ce projet porte des ambitions métropolitaines à l’heure où nous sommes en train de bâtir le Grand Paris » a-t-elle ajouté en saluant la contribution de certains groupes pour améliorer et enrichir le projet de plusieurs équipements publics comme une créche, un centre de santé un espace culturel (groupe FG/PC), un hôtel de 120 chambres à hauteur des toits de Paris et des espaces de coworkings articulés avec le parc des expositions (UDI)… « c’est le remake d’un blockbuster américain avec les mêmes acteurs, un scénario différent et une fin de l’histoire différente » ont raillé les écologistes. « Il a fallu un hôtel et quelques coktails de luxe pour faire changer d’avis des élus UDI » ont-ils rajouté. « On en revient au projet d’origine » selon Philippe Goujon maire UMP du XVéme « qui ne correspond plus à l’enquête publique » selon Yves Contassot (EELV), « avec des équipements qui ont été déménagé dans le parc des expositions » selon le maire du XVéme.  « Le projet de Tour Triangle, à 6 mois de la COP21 (Conférence sur le Climat) qui se tiendra à Paris est un signal néfaste donné montrant que l’exécutif ne pense pas la ville de demain. Le Paris de demain ne peut se construire selon des recettes d’hier (tours de bureaux énergivores, transports en commun inadapté, vision étriquée limitée au petit Paris administratif). Paris doit innover et inventer les nouvelles formes urbaines du 21ème siècle et non se crisper sur des projets inutiles » réagissait le collectif contre la Tour Triangle. Il devrait en être encore question durant la semaine prochaine, car deux réunions publiques sont organisées, l’une par le Parc qui réunit régulièrement les riverains pour faire le point sur son, chantier de remodernisation (6 Juillet à 19H) et l’autre par la ville d’Issy les Moulineaux sur un projet international 4 Etoiles à l’angle des rues Ernest Laval et 4 Septembre (8 Septembre à 20H). .  

UNE NOUVELLE RESIDENCE HOTELIERE A LA PLACE DE L’ANCIEN BATRIMENT DU CONSERVATOIRE DE VANVES

$
0
0

Le petit pavillon et le bâtiment de la rue Guy mocquet qui accueillaient le conservatoire  de musique de Vanves devraient être détruit et remplacé par une résidence hôtelière et des logements. 3000 m2 de plancher sont constructibles sur ce site de 989 m2, avec des bâtiments R+3 ou R+4. Le maire a parlé d’un immeuble semblable à celui de la poste place de l’insurrection, avec des logements dans les étages supérieurs et des locaux au rez-de-chassée (activités ou commerces ou équipements publics). Pour organiser cette mutation foncière, la commune a souhaité bénéficiée de l’expertise de Seine Ouest Aménagement qui fait l’objet d’un contrat qui a été avalisé par le Conseil Municipal du 30 Septembre dernier 

Evidemment, Anne Laure Mondon (PS)  n’a pas manqué de rappeler la promesse faire lors de la campagne des élections municipales de 2014 d’y construire la médiathéque ou la bibliothèque du futur. « Elle  est toujours d’actualité et en projet. On avait l’idée de l’installer là » a reconnu Pascal Vertanessian (UDI, maire adjoint à l’urbanisme, repris par Bernard Gauducheau (UDI) qui a rappelé que dans le programme de sa liste il est seulement indiqué « moderniser les équipements publics. Il n’était pas indiqué que c’était prévu à la place du conservatoire. On en a parlé. Mais on ne savait pas ce qu’il en serait au niveau des finances locales. Vu le contexte, on peut se réjouir d’avoir mener à terme le chantier du conservatoire sans retard durant une période où on pouvait encore l’envisager et le faire ». Tout en laissant entendre que ce n’est plus le cas.

Boris Amoroz (FdeG) a rappelé que le FG avait fait du logement une priorité durant cette campagne  « La situation l’exige, les prix augmentent sans cesse sur Vanves tant à la location qu’à la vente. Les nouveaux logements privés sont inaccessibles à la plupart des Vanvéens et des salariés. Ouvriers et employés quittent progressivement la ville » a-t-il constaté en demandant « d’augmenter et non simplement de maintenir la part de logements sociaux, de  combattre la spéculation immobilière afin de faciliter l’accession, en établissant, avec les promoteurs, un encadrement des prix comme dans d’autres villes de la banlieue parisienne qui font face aux mêmes difficultés. Au lieu de cela, vous vendez des terrains publics à des promoteurs immobiliers, en les priant de respecter le minimum de HLM.  Nous ne pouvons pas laisser la loi du marché évincer les familles populaires ou aux revenus moyens de notre ville. J'en suis réduit à me demander quel jour vous allez proposer la vente de la maison commune en laquelle nous nous réunissons ce soir, et du square environnant, pour faire un quelconque R+5 à 100 00 euros le mètre carré ».


A COTE DE VANVES : LE PERMIS DE CONSTRUIRE DE LA TOUR TRIANGLE A ETE DEPOSE

$
0
0

La société Unibail-Rodamco a déposé le 24 Décembre dernier auprès de la direction de l’urbanisme de la mairie de Paris,  la demande de permis de construire la tour Triangle (180 m de haut).

Elle porte sur la seconde version de ce projet qui tout en conservant la silhouette saillante dessinée par les architectes suisses Herzog & de Meuron, proposera ainsi des surfaces de bureaux moins importantes avec notamment un hôtel 4 étoiles. La Mairie de Paris doit notifier cette demande au maire du 15éme arrondissement avant la fin Janvier 2016, pour recueillir son avis. La période d’instruction du dossier par les services de l’Etat devrait durer 6 mois. Entretemps, une enquête d’utilité publique devrait être organisée par la ville au cours laquelle les parisiens auront l’occasion de nouveau de se prononcer. Et le collectif contre la Tour Triangle compte bien en profiter pour  mobiliser les opposants à cette tour  à travers les réseaux sociaux,  en annonçant son intention de déposer un recours contre le permis de construire lorsque celui-ci sera signé par Anne Hidalgo.

Il en profite pour rappeler qu’il est déjà en procès contre la Ville de Paris à propos d' une délibération votée en 2013,  par le Conseil de Paris sur la «révision simplifiée du Plan Local d' Urbanisme de Paris, sur le secteur «Petit Parc» du Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris : cette délibération est indispensable pour pouvoir déroger aux règles de plafonnement parisien fixé à 37 mètres de haut sur ce secteur et par conséquent, pour construire un immeuble de 180 mètres de haut (!). La procédure est en appel et la date d'audience n'a pas encore été fixée par la Cour d'appel du Tribunal Administratif de Paris».

A COTE DE VANVES, LE CHANTIER DE REMODERNISATION DU PARC DES EXPOSITIONS AVANCE D’UNE MANIERE SPECTACULAIRE

$
0
0

Chaque semestre, la direction du Parc des Expositions de la porte de Versailles organise un Comité des Riverains pour faire le point sur son activité, mais surtout sur les travaux et l’état d’avancement du chantier de remodernisation. C’était le cas lundi dernier en présence de nombreux vanvéens dont Pascal Vertanessian, maire adjoint chargé de l’urbanisme, avec quelques images saissisantes sur la progression des chantiers de la phase 1 dont les résultats commencent à apparaitre pour ceux qui sont allés un  salon ou qui sont spectaculaires mais invisibles comme l’ossature de la future grand salle des congrés sur le toit du palais Sud (Hall 7).

Rappelons que 4 architectes dont 2 prix Pritzker, le nobel des architectes, ont planché sur la remodernisation de ce parc des expositions qui sera en 3 phases étalées sur 10 ans dont la première est en cours depuis la mi-Mai 2015 et doit s’achever à la fin 2017, avec la livraison du nouveau centre de congrés (hall 7) et d’un palais complètement rénové, tous les espaces extérieurs, les jardins, le parvis, l’allée centrale…, . Rien à voir avec la Tour triangle bien sûr dont le permis de construire a été déposé juste avant Noël. « L’objectif est de revenir aux fondamentaux d’un parc des expositions de le dé-minéraliser en ajoutant de la verdure » ont expliqué les deux intervenants

Ainsi toute la façade du Palais sud (70 000 m2) est refaite, poutre et poteaux ayant été gardés, beaucoup de béton éliminé, avec  des façades vitrées de 8 m de haut avec 2 à cassures au niveau des étages, afin de rythmer cette façade. Le palais des Congrés sur le toît actuel comprend une salle plenière de 5000 m2 sans poteaux, avec une toiture ajourée, avec système d’occultation. Une grande poutre d’une portée de 60 m doit supporter le plafond de cette grande salle. Son chantier spectaculaire mais invisible de la rue, est en cours actuellement. Le grand anneau signalétique devant l’entrée et la pavillon 5 est déjà visible sur le sol. Un grand anneau de 360° doit être aménagé en l’air pour signaler aux visiteurs les salons, les  pavillons qui les accueillent, avec un grand banc circulaire et une fontaine. Un café de l’innovation doit être aménagé de part et d’autre du parc et du parvis extérieur au niveau de l’entrée face au pavillon 5. La création d’un parc d’Amérique est en cours derrière le hall d’accueil à l’entrée, à l’emplacement de l’ancien pavillon blanc qui accueillait l’administration du parc, avec des pins qui rappelle les grands sequoia d’Amérique bien sûr.    

L’allée centrale est en train de changer de physionomie avec l’aménagement d’une première série de travellators qui remplace l’ancien système Orion dont le tube suspendu qui desservait les halls a été détruit. Ils s’étalent sur 250 m de long avec un accès aux différentes entrées de halls desservis entre l’entrée et le hall 7. Avec un nouveau bâtiment administratif à côté de l’entrée du hall 4, avec un grand auvent commun. Un espace logistique a été aménagé sur une terrasse derrière le hall 4 , ce qui devrait permettre au parc d’avoir une capacité de rétention, accessible depuis la porte D  donnant sur la  place des insurgés de Varsovie. Dans une seconde phase, il est prévu d’aménager au dessus à l’emplacement de hall 6 un niuvreau hall aligné sur le hall 7 avec une passerelle le reliant au hall 4. « On a imaginé un espace évenementiel de 20 000 m2 avec restaurant sur son toît, avec un auvent  à l’entrée de ce bâtiment, imaginé par Jean Nouvel  qui est un grand porte à faux de 50 m sur lequel seront accrochés des panneaux lumineux où pourront défiler des informations, des images. L’objectif est de créer une véritable cinématographie  originale ».

Enfin, le Parc des Expositions a fait appel à l’architecte Jean Marc Vilmotte pour les deux hôtels prévus à l’emplacement du hall 8, le long de l’avenue de la porte de la Plaine : Un 4 étoiles au nord et un 3 étoiles au Sud, respectivement de 200 et 240 chambres. Une première chaîne a été désignée avec Mama Schelter, l’autre est en cours, grâce à un appel d’offres. « L’idée est de recréer une avenue animée avec un travail sur la volumétrie, avec 1000 m2 de commerces au rez de chaussée de ces deux immeubles  R7 et R+8 d’une longueur de 160 m  entrecoupée par une ouverture. Mais aussi des terrasses en toiture avec une activité type café"    

REVISION DU PLU DE VANVES POUR CAUSE DE METROPOLE ET DE GRAND PARIS EXPRESS

$
0
0

Même si ce n’est le cas de Vanves, il reste intéressant de noter que beaucoup de communes situées dans le territoire de la Métropole du Grand Paris se sont dotés d’un PLU ou ont révisé leur PLU avant le 31 Décembre 2015. Tout simplement parce que la création de la MGP Le 1er Janvier 2016 prévoit que cette compétence soit transférée à l’EPT (Etablissement Public Territorial), GPSO dans ce cas, sauf pour les communes ayant arrêté le principe d’un PLU avant cete date. Les maires veulent garder la maîtrise du développement de leur commune. Ce qui est le cas à Vanves, avec les conséquences présentes et à venir du passage du Grand Paris Express sur son territoire à la limite de Clamart et d’Issy les Moulineaux.

Le PLU de Vanves avait été approuvé le 22 Juin 2011. Il avait été mis en compatibilité avec la DUP du 24 décembre 2014 relative au projet de GPE incluant la future gare « Fort d’Issy/Vanves/Clamart ». Plusieurs documents avaient été approuvés comme l’amélioration de sa compatibilité avec le SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile de France) en décembre 2013, l’inscription des normes de stationnement compatibles avec les prescriptions du PDU (Plan de Déplacement urbain) Ile deFrance (Juin 2014). Cette nouvelle modification votée par le Conseil Municipal du 15 Décembre 2016 avait pour but d’autoriser des souplesses de calcul de distance de retrait et de recul pour les travaux sur des constructions existantes afin de faciliter l’isolation thermique par l’extérieur ; d’apporter des précisions et compléter les exigences qualitatives sur l’aspect extérieur des constructions et le traitement des espaces libres (plantations, notion de toiture végétalisée…) ; d’améliorer la compréhension de certaines régles en ajustant leur rédaction ou celle d’éléments de définition dans le lexique (définition des baies, calcul des distances de recul et retraits, calcul de l’emprise au sol des constructions…) ; et de corriger quelques erreurs matérielles relevées lors de l’instruction des autorisations d’urbanisme.

DEUX NOUVEAUX SECTEURS
Ainsi deux nouveaux secteurs sont créés à Vanves par ce PLU :
- Le premier (UDb) d’une surface d’environ 2,7 ha dans le quartier situé avenues de la Paix, du Général de Gaulle et la rue du Clos Montholon avec pour objectif d’augmenter la constructibilité dans ce nouveau secteur issu de la zone UD et du secteur Uda et proche de la future gare du GPE. Il s’agit d’autoriser la réalisation d’un niveau supplémentaire « côté rue », avec un gabarit maximum défini par une hauteur de façade de 12 m. Les régles d’implantation par rapport aux voies et aux emprises publiques sont assouplies, les régles d’implantations par rapport aux limites séparatives sont également amendées, les régles d’emprises au sol sont également revues et la superficie minimale des espaces verts est fixée à 30% de la superficie totale du terrain.
- Le second (UFb) d’une surface d’environ 1,1 ha se trouve en partie nord de la rue J.Bleuzen avec pour objectif de réduire la hauteur maximale autorisée de 30 m à 21m.

STATIONNEMENT ET PARC A VELO
Cette modification du PLU concerne également les régles de stationnement : un plafond fixé à 2 places par tranche de 100 m2 de surface de plancher est instauré pour le stationnement des automobiles dans les nouvelles constructions à destination de bureaux (au-delà d’un rayon de 500 m autour des gares et stations) et à 2 places par tranche de 120 m2 de surface de plancher dans le rayon de 500 m. Mais pour faciliter la céation de logements par changement de destination de locaux existants, l’obligation de créer des places de stationnement est supprimée. Les régles contenues dans le PLU en vigueur pour le stationnement des vélos étant plus contraignantes que celles fixées par le PDU IDF pour les immeubles d’habitation, la surface du local dédiée au stationnement des vélos a été ramené de 2,5% à 1,5% de la surface de plancher, avec des régles plus précises pour le stationnement des vélos dans des constructions pour le commerce, l’artisanat, le tertiaire, les équipements publics … avec obligaton de créer un local vélo d’une superficie au moins égale à 2 m2 par tranche de 250 m2 de surface de plancher limité aux constructons nouvelles (à partir de 500 m2 de plancher). Il prévoit 1 place de vélos pour 12 éléves dans les établissements scolaires.

SUPPRESSION D’EMPRISES
Enfin, cette modificaton du PLU prévoit la suppression de l’emprise initialement inscrite le long du BD du Lycée jusqu’à l’angle avec la rue S.Carnot, ainsi que la suppression une emprise prévu pour GPSO afin de réaliser un aménagement paysager du carrefour S.Carnot/Pasteur suite à la requalification paysagére de la rue S.Carnot en zone de rencontre. « Le contenu de ce projet de modification du PLU est le résultat d’un travail mené par un comité de pilotage avec l’assistance du BE Codra qui s’est réuni entre Avril et Octobre 2015 pour arrêter le contenu de projet de PLU et arrêter les choix de la commune à la suite de l’enquête publique (entre le 1er Sept.et le 2 Oct. 2015)» a indiqué P.Vertanessian, maire adjoint chargé de l’urbanisme qui a rappelé que « ses perspectives d’évolution du PLU avaient été présenté lors d’une réunion publique le 26 Mai 2015 consacré également à la future gare du GPE, et lors des 3 réunions publiques organisés en Juin 2015 dans les quartiers».

UN HOTEL MAMA SHELTER A COTE DE VANVES

CLAMART DENSIFIE DANS LE VOISINAGE DE VANVES ET DE LA GARE DU FUTUR GRAND PARIS EXPRESS

$
0
0

Comme le Blog l’expliquait voilà quelques temps, à l’occasion d’un article sur les modifications apportées au PLU de Vanves, beaucoup de communes situées dans le territoire de la Métropole du Grand Paris (MGP) se sont dotés d’un PLU ou ont révisé leur PLU avant le 31 Décembre 2015. Tout simplement parce que la création de la MGP depuis 1er Janvier 2016 prévoit que cette compétence est transférée à l’EPT (Etablissement Public Territorial), sauf pour les communes ayant arrêté le principe d’un PLU avant cette date. Les maires veulent garder la maîtrise du développement de leur commune. Ce qui explique que lors des derniers conseils municipaux, Vanves a donné son avis sur le PLU de ses villes voisines : Après Issy les Moulineaux, ce fut le cas pour Clamart au conseil Municipal du 10 février dernier.

C’est d’autant plus intéressant que chaque  PLU tant de Clamart que d’Issy les Moulineaux et Vanves ont traité de ce quartier de la gare de Clamart commun à ces trois communes appelé à se développer avec la future gare du Grand Paris Express, à travers des orientations particulières d’aménagement. Sur ce secteur à Clamart, il est prévu un programme mixte comprenant des logements, des bureaux dont la hauteur des immeubles sera de R+4+Combles, des commerces et des équipements dont un hôtel  notamment sur l’emprise de l’ex-parking et terrains SNCF et de l’entreprise Poplain avec ces cuves qui fuitaient (jusqu’au parc de Vanves). Dans le secteur bordant la rue du Clos Montholon, ce PLU ne contient pas d’informations sur le programme d’un éventuel projet mais les hauteurs sont limités à R+4+combles, soit un niveau de plus que sur l’autre côté (vanvéen) de cette rue. « Ce projet de PLU qui affiche clairement une nette volonté de densification du quartier de la gare, ne contient pas de dispositions contraires à l’intérêt de Vanves » a indiqué Pascal Vertanessian maire adjoint chargé de l’urbanisme.

Boris Amoroz (FG/PC) en a profité pour dire qu’il était contre la politique urbaine du maire de Clamart : « L’objectif de ce PLU est de densifier à l’extrême, de construire des logements dont 300 autour de la future gare du GPE sans prévoir des équipements » a-t-il déclaré en soulevant un autre problème lié au déséquilibre logements/activités. « Ce PLU ne prévoit pas de protéger les zones  pavillonnaire » a-t-il relevé tout comme Anne Laure Mondon (PS) qui constatait que  « les zones pavillonnaires ne sont pas épargnées. En effet, la loi a supprimé le COS mais le PLU de Clamart ne prévoit pas de règles strictes pour éviter une sur densification des zones pavillonnaires… Cette densification posera des difficultés de circulation, de stationnement, d’accès aux équipements publics existants et la Ville de Vanves sera bien évidemment affectée par ces difficultés. Elle créera un déséquilibre habitat/activité avec l’éviction des zones d’activités et d’emploi et notamment du parc d’activité Novéos et des terrains ErDF. Autant d’emplois que perdra le secteur et dont les Vanvéens pourraient aussi être privés ». Mais elle est aussi revenu sur « La fermeture du passage souterrain, qui pénalise les Vanvéens, et a provoqué un fort mécontentement. Les commerçants du quartier de la gare de Clamart déclarent avoir perdu 30% de chiffre d’affaires en raison de la perte de leur clientèle Vanvéenne et Isséenne.Cette opération densifiera également ce secteur et génèrera des difficultés de circulation »

BERNARD GAUDUCHEAU DENSIFIE VANVES A L’INSU DE SON PLEIN GRE !

$
0
0

Décidément la majorité municipale a la mémoire courte avec son chef d’équipe, alors que des vanvéens, et pas des moindres, avec un ex maire adjoint de B.Gauducheau, commencent à réagir par des pétitions, des recours,  à la sournoise densification de leur ville. Et cela  grâce à ce que l’on appelle des opérations dans le diffus qui se sont énormément développées depuis les dernières élections municipales. Rappelez-vous la veille du 2éme tour des élections des municipales de 2008, lorsque la liste Vanves Pour Vous menée par le maire distribuait un tract particulièrement destiné aux habitants zones pavillonnaires, notamment du Clos Montholon en parlant de « menace PS/PC/Verts sur nos quartiers pavillonnaires ». Il rappellait les propos de Marc Lipinski (EELV) lors d’un  dernier Conseil Municipal : « La partie sud de la ville n’est pas du tout dense… Auprés de la gare SNCF de Malakoff-Vanves, auprès de la gare de Clamart, il y a des zones qui ne sont absolument pas denses… Je pense que l’on peut construire un peu plus à Vanves ». Ses propos s’inscrivaient dans le cadre d’un débat sur le PLH (Plan Local de l’Habitat) d’Arc de Seine (devenu GPSO)  ressorti de son  contexte pour une bonne cause électorale.

Et bien c’est ce qu’il est en train de faire ou plutôt laisser faire actuellement d’une manière très sournoise et subtile : Une résidence hôtelière de haut standing, à l’angle des Rues Marcel Yol et Henri Martin à l’emplacement du siége de la société Fêtes & Feux,  un nouvel immeuble de 36 logements au 34/36 rue Marcel Yol par la société de promotion immobilière France Logis face à l’entrée des parkings du Palais Sud, un immeuble de 42 logements construits par First Avenue entre la gare et l’Allée du Progrés, un immeuble de 21 logements en haut de la rue René Coche prés d’un pavillon en meulière dont c’est la première réalisation de Novim-promotion, un autre de 13 logements porté par la SCC VH14 rue Sadi Carnot à l’emplacement d’un charmant petit pavillon où ont séjourné (à une époque différente) une vice présidente du Sénat et une  adjointe au maire de Vanves, tout comme au 21 rue Coche porté par le promoteur Novim et le cabinet d’architectes Pavlidis  (21 logements en 6 étage). Enfin,  le projet  MDH d’immeuble d’angle à la pointe des rues Raymond Marcheron et de la République : 38 logements en accession  à l’emplacement de deux beaux pavillons verdoyants. En attendant d’autres annonces dans Vanves Infos ou lors des prochaines réunions publiques de quartier du printemps

Et le maire  d’expliquer comme il l’a fait lors des dernières réunions publiques de quartiers lorsqu’un  riverain s’étonnait face à un projet d’immeubles -  « Je croyais qu’on était dans un quartier pavillonnaire » -  que  « l’autorité municipale ne peut pas s’opposer à la vente des terrains par leurs propriétaires surtout si cela est fait dans le respect du PLU » en ajoutant, un rien fataliste  que « Les propriétaires qui vendent leur pavillon veulent toujours en tirer un bénéfice ! ». Tout en les invitant à se regrouper comme il l'a fait lors d'une réunion de quartier publique (Centre Ancien/St Remy au printemps 2015) lorsqu'ils veulent vendre leur pavillon pour réaliser une plus belle et intéressante réalisation immobilière. Evidemment, il y a des explications : « Vanves est l’objet de pression foncière ! » et  l’Etat force les communes à construire en Ile de France avec cet objectif de 70 000 logements par an même si Vanves est parmi les villes les plus denses de France. « Les réformes institutionnelles en cours, ont pour objectif de déposséder les maires de leurs pouvoirs pour faire à leur place. L’idée d’un Etablissement Public Foncier d’Ile de France (EPF IDF) et la Métropole du Grand Paris (MGP) est de donner la possibilité à l’Etat de faire à la place des Maires » expliquait il dans ses réunions publiques, sans vraiment convaincre ! Mais les riverains commencent à ne pas se laisser faire….

PROJETS IMMOBILIERS A VANVES : LORSQUE LES RIVERAINS NE SE LAISSENT PAS FAIRE

$
0
0

Voilà prés d’un mois, le blog expliquait comment le maire de Vanves densifiait sa ville à l’insu de son plein gré. Mais certains riverains ne se laissent pas faire comme le Blog le rappelle aujourd’hui.  L’un des premiers quartiers touché par la densification se trouve dans les Hauts de Vanves autour finalement de l’axe tracé par la rue Aristide Briand entre la voie ferrée et la rue Raymond Marcheron, le secteur de la gare et la rue de Châtillon. La particularité des dernières résidences construites, est d’avoir toutes faites l’objet de réunions d’informations et de concertation quelquefois à l’ambiance assez chaude, pour présenter  le projet, le transformer et l’amender, puis expliquer les travaux avant  et pendant les chantiers, en nommant une « sentinelle » c’est à dire un référent servant d’interface entre les riverains et les promoteurs-constructeurs. Ce fut le cas avant les vacances de printemps pour la résidence Niwa de Bouygues Immobilier qui a fait l’objet de deux recours de riverains qui n’ont pas aboutis. Deux exemples ont été édifiants de l’action des riverains, dont une avec même l’aide du maire et de son adjoint à l’urbanisme d’alors Gérard Laubier, pour empêcher ou modifier certains projets.

Tout d’abord la résidence Tandem construite par Vinci Immobilier : « Cette résidence est l’accomplissement d’un travail de longue haleine initiée en 2008. Il était prévu une résidence hôteliére et on se retrouve avec une résidence d’habitations qui s’intègre bien à son environnement,» constatait le directeur général de Vinci Immobilier Résidentiel lors de son inauguration voilà un an. Il est vrai que le premier projet avait provoqué une levier de bouclier : Une résidence hôteliére de 120 studios était prévu  à l’emplacement d’un ancien CAT (Centre d’Aide par le Travail), d’une usine et d’un vieux pavillon, sur un terrain qui s’étendait entre les  rues R.Marcheron et A.Briand avec une sortie de parking sur cette voie  dont ne voulaient pas  entendre parler les voisins les  plus proches. Il  avait été  abandonnée grâce à la mobilisation des riverains et remplacée par une résidence plus classique et acceptable, moins dense  et beaucoup mieux intégré dans le site pavillonnaire et résidentiel, en jouant sur la déclinivité du terrain sur ses 1700 m2 de surfaces constructibles : 34 logements en accession et 34 places de stationnements, répartis dans un immeuble donnant sur la rue Aristide Briand avec 25 logements répartis dans deux cages d’escaliers, porche d’entrée, et 8 duplex dans l’autre bâtiment derrière  avec des espaces verts en  terre plein, et un accés piéton par l’impasse donnant sur la rue R.Marcheron. « Ce projet montre un apport manifeste (par rapport au précédent) car les riverains se sont battus. Vous vous êtes imposé des contraintes supérieures au PLU. Nous apprécions les efforts faits » avait déclaré l’un des riverains lors d’une réunion de concertation

Le second concerne le projet d’un immeuble de 22 logements avec un rez-de-chaussée commercial imaginé par l’architecte Archimat et porté par la SARL B3 et le groupe Le Bozec à l’emplacement du garage (voir photo). Le premier projet porté par le promoteur Sofiane avait fait  l’unanimité contre lui pour plusieurs raisons : le projet lui même de 2 immeubles, l’un sur la rue (12 logements en accession) avec 5 étages + comble, et un autre derrière avec 10 logements sociaux donnant sur une ruelle et des espaces verts. Il avait été  jugé trop dense et trop haut à côté de petits pavillons par les riverains qui n’arrivaient pas, lors des réunions de concertations, à avoir les bons plans et renseignements. Mais aussi les conditions de sa réalisation, car dans le même temps, il construisait la résidence étudiante à côté du commissariat dans des conditions déplorables ne respectant pas les régles de l’art,  qui avaient été dénoncées lors d’une réunion publique mémorable où le maire avait pris fait et cause pour les riverains malgré les corrections apportées au 1er projet :  « Je me suis associé aux remarques des riverains. Je préfère faire plaisir à mes administrés qu’aux promoteurs, contrairement à d’autres » avait il déclaré en promettant de s’opposer au permis de construire : « La réputation de votre entreprise est en cause. Nous avons des inquiétudes. C’est la première  fois que l’on voit un chantier réalisé dans de telles conditions » avait constaté le maire. Et il avait tenu parole puisque  ce sont maintenant d’autres professionnels qui se sont associé pour réaliser (enfon) ce projet: l’architecte Archimat,  la SARL B3 et le groupe Le Bozec


LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES CHOISIT LEGENDRE IMMOBILIER POUR CONSTRUIRE UNE RESIDENCE SUR L’ANCIEN TERRAIN DU CONSERVATOIRE

$
0
0

Le paysage urbain devant l’hotel de ville va être complètement modifié à l’occasion de la vente des terrains occupés par le Conservatoire de musique avant son déménagement à l’ODE rue de Solférino et du pavillon en face de l’autre côté de la rue Guy Mocquet (au 22 rue Mary Besseyre) qui s’étend sur une parcelle à peu prés semblable. Le conseil municipal de Mercredi a déclassé et désaffecté cette emprise de 989 m2 occupé par une boutique des Pompes Fenébres et le pavillon derrière, le pavillon à l’angle Mary Besseyre/Guy Mocquet et le bâtiment le long de cette rue qui mène au monument aux morts. Et il a désigné le promoteur Legendre Immobilier pour édifier un immeuble de 25000 m2 avec 30 logements, 500 m2 de local commercial et un parking

Il a été préféré à Accueil Immobilier, Axe Promoteur, Emerige , OGIC qui s’étaient portés candidats, même si c’est le projet le plus  dense et le massif des 5 proposés, à cause de son architecte contemporaine en dégradé associant pierres et volumes vitrés,  avec des logements de 2 à 4 pièces, terrasses ou loggias avec jardins intégrés. L’avis des riverains présents dans le public était très réservé, ainsi que ceux des élus de l’opposition. « Nous étions réservé sur ce projet en terme d’équilibre et de cadre  de vie  de ce quartier Avec un prix de ventre de 76600 € le m2, cela signifie qu’un 2 pièces coûtera au minimum 305 000 €. R+3 c’était déjà beaucoup dans cette zone, mais R+4 !  On n’est pas contre les projets immobiliers nécessaires pour le bon développement de notre commune. Mais dans un quartier pavillonnaire, cette construction parait démesuré et risque de dénaturer cette zone. On aurait pu penser que la ville préserve à ce quartier son caractère pavillonnaire. Notre crainte s’est amplifiée lorsque nous avons appris que la parcelle du 22 rue Mary Besseyre avait été vendue, par un particulier, à un promoteur immobilier. Nulle doute que celui-ci construira au maximum de ce que notre PLU permet, densifiant et faisant disparaître le caractère vert et arboré de ce quartierMais, nous direz-vous, vous n’êtes pas responsable de la vente par un particulier de son bien, certes, mais vous êtes responsable de ce qui ce qui se fera sur la parcelle que la Ville vend» constatait Anne Laure Mondon (PS) en s’interrogeant sur les impacts sur le stationnement, le dimensionnement de la voirie, sur les propriétés adjacentes en termes d’ensoleillement, de luminosité, de valeurs de leurs biens –  « de telles constructions seraeint bien mieux ailleurs que là » - sur le devenir de ce quartier- « la mairie aurait pu en profiter pour réaliser un équipement  dont auraient profité les vanvéens (médiathéque du futur, maison des associations) » – et en demandant un projet plus concerté et plus rassembleur. Mais le maire avait déjà répondu à Lucile Schmid en considérant que « la vie associative ne se plaint pas de l’insuffisance de locaux. L’espace Giner répond bien à leurs demandes, et on a le théâtre, La Palestre, Latapie, Danton, l’Escal, les écoles…. ».

« Vous nous proposer à nouveau de privatiser un terrain public, appartenant à la commune de Vanves et donc à tous les Vanvéens, à un promoteur immobilier. Évidemment, la politique de réduction de la dépense publique du gouvernement soit-disant socialiste, qui se traduit pour les communes par la baisse drastique des dotations, a entre autre pour objectif volontaire de pousser les communes à privatiser et vendre leurs biens et leurs terrains pour équilibrer leurs budgets » a constaté Boris Amoroz  (FG/PC) en portant le débat sur  le logement social « dont la construction doit être une priorité, car elle contribue à améliorer le vivre-ensemble dans chaque quartier, dans la métropole parisienne » en mettant en cause de département a pris la décision de favoriser la construction sur les seules communes soumises à des obligations de rattrapage en application de la loi SRU; la région qui a  pris la décision similaire de limiter l’aide régionale à la construction aux seules communes dont le taux de logement social est inférieur à 30%. ; et le gouvernement qui n’engage pas de véritable politique de défense et de promotion du logement social . « Et qu’est-ce que vous nous proposez monsieur le Maire ? Vendre à nouveau des terrains municipaux pour une opération immobilière avec des logements à 7600 €le mètre carré .C’est autre chose que méritait ce terrain municipal ! »

« Ce projet ne sort pas d’un chapeau. Il fait a l’objet de longues discussions ! On a le mérite d’être clair. La municipalité était très préoccupée par le devenir de ce quarrtier et ce qui pourrait être fait. Nous avions annoncé nos intentions de traiter de manière intelligente ce secteur pavillonnaire, en tenant compte de l’hôtel de ville, de ses jardins  Avec R+4 on apporte une réponse à minima face à la pression foncière et au gouvernement qui nous invite à faire plus. On a proposé aux riverains de se rencontrer, d’en parler et voir ce qu’on peut apporter comme améliorations » a répondu le maire en constatant qu’il y a une demande importante de logements. «Nous aurons une cinquantaie de nouveaux logements sociaux derrière le conservatoire et face au cimetière, deux résidences sociales  au Rosier Rouge (100 logements au total), 22 logements sociaux repris par Hauts de Seine Habitat à l’ange Avenue de la Paix et rue du Docteur Arnaud…«   a-t-il indiqué en revenant au projet de Legendre Immobilier : « 30 logements, c’est 100 personnes. Cela ne va pas révolutionner ce quartier. On a fait le choix de la modernité et pas de pasticher l’hôtel de ville. Et on ne le remettra pas en cause » at-il prévenu./« Même le projet en face, à la place du paillon du 22 Mary Besseyre,  sur une parcelle de même taille, devrait être de même nature et du même gabarit. On ne veut pas spolier les propriétaires qui ont envi de vendre leurpavillon et de réaliser une opérattion immobilière. Il faut s’inscrire dans la durée » a-t-il conclut

LES CONSTRUCTIONS EN COURS OU EN PROJETS A VANVES

$
0
0

Ce court Conseil Municipal de Mercredi dernier a donné l’occasion à Pascal Vertanessian, maire adjoint chargé de l’urbanisme, sur les constructions en cours ou en projet dans la ville, ce qui devrait intéresser beaucoup de vanvéens : 541 logements seront ainsi construit d’ici 2018. « Tout cela aura des conséquences sur la ville, car ils vont provoquer une augmentation dde la population puisque nous atteindrons les 30 000 habitants, sachant que notre vlile est la 3éme des Hauts de seine en terme de progression démographique » a déclaré le maire Bernard Gauducheau

- La résidence social au Rosier Rouge : 120 logements étudiants porté par le Secours Catholique, Toît et Joie, le cabinet d’architecte Haour

- La Résidence à l’angle des rues Pruvot et d’Issy dont les travaux se terminent

- Le 9 rue Barbés (7 logements) en cours de travaux

- Le 16 rue Marcheron (22 logements) à la place du garage retardé à cause d’un recours amiable aujourd’hui. Muais ce n’est qu’un des avatars qu’a connu ce projet puisque le premier promoteur a été rejeté par la ville et les riverains. Ce nouveau projet a été imaginé par l’architecte Archimat et porté par la SARL B3 et le groupe Le Bozec

- Le 25 rue René Coche avec un immeuble de 21 logements à l’emplacement d’un pavillon en meulière qui est la première réalisation de Novim Promotion

- Rue Victor Basch (42 logements ) par First Logement en face de la gare qui fait l’objet d’un recours contentieux

- Le 41 bd du Lycée (24 logements) sur une parcelle  biscornue qui va jusqu’à l’avenue du Général de Gaulle

- Le 1-3 rue Raymond Marcheton (38 logements) porté par MDH,  à l’angle avec la rue de la République à l’emplacement de deux pavillons détruits cet été (sur la photo)

- La résidence Niwa de Bouygues Immobilier rue A.Briand (158 logements dont 36 sociaux)

- Le 39 rue S.Carnot (64 logements)

- Les 34/36 rue Marcel Yol ( 36 logements) par  la société Promotion Immobilière France Logis

- Le 14 bis rue V.Hugo (13 logements) à l’emplacement d’un pavillon, porté par la SCC VH14   

Auxquels il faut ajouter des projets non cités par le maire adjoint

  • Une résidence hôtelière de grand standing à l’angle des rues Marcel Yol/Henri Martin, à l’emplacement de Fêtes et Feux
  • L’immeuble de Legendre Immobilier face à la mairie à l’emplacement des deux bâtiments occupés par le conservatoire jusqu’à l’été 2015.

LA PHOTO DU JOUR A VANVES : VISITE DU CHANTIER DU HALL 7 PAR DES RIVERAINS

$
0
0

Les riverains du parc des expositions  ont pu visiter  jeudi dernier en fin d’après midi le chantier de rénovation du parc. Et notamment les travaux impressionnants réalisés sur le Palais Sud dont une partie de la façade est terminée, et surtout au dernier étage, le site de la future grande salle des congrés du futur Paris Convention Centre, avec ses 5200 places, dont le plafond sans poutre, transparent, est terminé. Une prouesse architecturale et technique que l’on doit aux architectes  Valode et Pistre . 

A COTE DE VANVES : LA TOUR TRIANGLE VICTIME DE L’ARMEE OU DU BREXIT ?

$
0
0

L’armée sera-t-elle plus efficace que le collectif d’associations  « Contre la Tour Triangle » (ADAHPE, SOS Paris, Monts 14, ACTEVI, Touche pas à mon ciel, Issy Ecologie, Jeunes Parisiens de Paris)  pour obtenir la peau de la tour Triangle, prévu d’être construit porte de Versailles à côté de Vanves

Ce building de 180 m de haut à quelques centaines de mètres du « Pentagone Français », dont le projet est porté par le promoteur Unibail-Rodamco vient de faire l’ibjet d’une enquête publique qui s’est achevé le à la mi Octobre, son permis de construire déposé le 24 décembre 2015 à la direction de l’urbanisme de Paris étant en cours d’instruction. La question s’était déjà posé,  lors du choix de ce terrain entre 2007 et 2009 et de son chantier, de savoir si l’ex-hôtel Sofitel Sévres qui surplombait le futur nouveau ministère de la Défense tout comme l’Aquaboulevard et l’héliport pouvait représenter un risque et une cîble, bien avant ls attentats et l’Etat d’urgence.  La question avait été résolue par sa destruction car des travaux de réhabilitation auraient coûté trop cher.

Le sujet est étudié de près par les services du ministre de la Défense, comme l’a constaté Jean-François Lamour (LR) député du XVéme, qui a interrogé le ministre Le Drian  sur la sécurisation des parcelles du ministère. « Le site de Balard constitue de fait une cible potentielle, dans un contexte caractérisé par un risque terroriste très élevé » s'inquiétait il. Le projet « fait l'objet d'une analyse approfondie de la part de l'ensemble des services concernés de mon département ministériel, afin d'évaluer les risques éventuels que pourrait entraîner l'édification d'un tel bâtiment sur la sécurité de l'Hexagone Balard » lui a répondu le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian qui  précisait que  « La Direction de la protection des installations, moyens et activités de la Défense est chargée de cette étude ».

Le commissaire enquêteur dans le cadre de la DUP (Déclaration d’Utilité Publique)  a indiqué au collectif d’association que les résultats de cette étude serait prise en compte et mentionnée dans ces conclusions. «Ce qui donnerait un argument de plus à l’exécutif parisien et à  Unibail pour abandonner ce projet dont l’image se dégrade jour après jour.  Et Unibail pourra l’abandonner sans avoir à payer de pénalités lourdes jusqu’en 2019 » indique Olivier Rigaud, porte parole du collectif d’associations, en indiquant qu’il a engagé en procédure d’appel contre la révision simplifiée du PLU de Paris permettant cette construction, et attaquera par la suite le permis de construire. « Par ailleurs le conseil d’administration d’Unibail doit prendre en compte les conséquences financières possibles sur l’immobilier du Brexit  auxquels se rajoutent les risques liés à la bulle spéculative immobilière de bureau avec 4 millions de m2 de bureaux vides sur Paris et la petite couronne ». De leur côté, le  cabinet d’A.Hidalgo assure que « Nous n'avons jamais été saisis d'une quelconque interpellation de la part du ministère sur des questions de sécurité liées à la tour Triangle ». Et le promoteur Unibail précise que  « Nous avons travaillé avec la préfecture de police sur toutes les questions de sécurité et de sûreté ».

A VANVES, LES PAVILLONS AU COEUR DU DEBAT SUR LA DENSIFICATION DU GRAND PARIS

$
0
0

La réunion publique du quartier des Hauts de Vanves, Jeudi soir à l’école Larmeroux,  a été quelque peu perturbée lors de la présentation d’un projet de petit immeuble à l’angle des rues Mansart et du Docteur Arnaud face à l’entrée du PMS André Roche lorsqu’a déboulé l’une des  voisines du  projet, prévenue par téléphone de cette présentation dont elle n’avait pas été informée, ni d’ailleurs les autres participants qui n’étaient pas au courant des sujets abordés, comme à l’habitude. Les échanges qui ont tournées au vinaigre, sont tout à fait symptomatiques de ce qui se passe à Vanves actuellement, et devrait toucher plus particulièrement ce quartier du clos Montholon comme en a prévenu le maire, quel que soit la qualité du projet en lui même.

« C’est le premier projet qui apparaît dans ce quartier du Clos Montholon, et ce ne sûrement pas le dernier ! On a des contraintes d’urbanismes qui empêchent de faire n’importe quoi en matière de hauteur. Là, il s’agit d’une petite opération  mais on en aura d’autres, plus importantes, à l’emplacement de pavillons qui disposent de plus de terrains » a prévenu Bernard Gauducheau après la présentation du projet de résidence de 11 logements (de 3/4 piéces)  par le promoteur L&P Immobilier représenté par M.Lurette et l’architecte Chesnay à l’emplacement d’un pavillon à l’angle des rues Mansart et du Docteur Arnaud : D’après les photos et les plans présentés, sa façade sera constituée d’un jeu de terrasses en espaliers comme si 3 petites maisons avaient été mises l’une sur l’autre, avec d’un côté, un triplex et de l’autre un petit bâtiment rappelant un atelier d’artiste.  Un soin particulier a été apporté aux matériaux. Les travaux seront réalisés entre Septembre 2017 et Janvier 2019.

« Je suis triste de voir que mon quartier se dégrade ! » déclare alors la voisine de ce futur immeuble qui est arrivée entretemps. « Je ne peux rien faire. Ce sont les propriétaires qui déclenchent l’opération ! Ce n’est pas moi ! » tente de répondre le maire face à cette femme qui lui dit alors « que la propriétaire de ce pavillon l’a prévenu » - « Mais elle m’a informée de rien du tout » assure alors le maire. « Le probléme n’est pas le projet en lui-même, mais ce que je vais vivre pendant deux ans. Lorsque j’ai acheté cette maison, on a dû construire un radier pour stabiliser le sol sur lequel repose la maison. J’espére ne pas voir glisser ma maison dans un trou que je viens justement terminer de payer » a-t-elle alors expliquée face à Pacal Vertanessian, maire ajdoint à l’urbanisme qui constate que dans ce quartier beaucoup de maisons ont peu de fondations. Il est vrai qu’il le connait bien pour avoir habité un des pavillons justement de la rue Mansart. « Ma vie s’est arrêtée lorsque ma voisine m’a prévenu qu’elle avait vendu à un promoteur ! » confie t-elle. « Et bien vous allez la voir et vous lui proposez de racheter son pavillon ! » répond alors le maire. « Densifier ! Densifier ! Mais que va devenir Vanves » commence alors à réagir certains participants à cette réunion         

Et ils ne sont pas les seuls à réagir comme les Amis de la gare de Vanves/Malakoff qui se déménent actuellement pour préserver de la destruction, ce fameux pavillon du 21 rue René Coche, une petite merveille architecturale de style « Art Nouveau » inspirée de l'école Guimard.« Un projet immobilier (voir la photo) prévoit la démolition de cette maison qui présente une co-visibilité avec le clocher de l'église Saint-Rémy inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Cette maison figure non seulement sur la liste du patrimoine de Vanves dans l'inventaire général des monuments et richesses artistiques des Hauts-de-Seine, mais  aussi dans l'inventaire général du patrimoine culturel d'Ile-de-France. Elle est l'un des derniers témoins des lotissements de la fin du XIXème siècle construits au moment de l'ouverture de la gare de Vanves-Malakoff en 1882. Elle est construite dans le prolongement du vieux centre à la même époque que la reconstruction du clocher de l'église Saint-Rémy daté de 1871 à 1874. Ces édifices (le clocher, la gare, la maison) appartiennent à une même période d'extension urbaine. Ces architectures témoignent de l'élan bâtisseur de nos sociétés au tournant du XXème siècle avec l'arrivée du chemin de fer. Elles constituent aujourd’hui le patrimoine de la ville dont l'église et son clocher restent l'élément repère, dominant les perspectives que l'on ne peut masquer ou anéantir en niant la composition urbaine de l'époque » explique cette association sur son site internet

Elle appelle d’ailleurs  à signer une pétition contre « l’autorisation donnée par la ville de Vanves pour démolir cet édifice par un promoteur, au détriment de l'histoire de notre quartier et de notre ville » soutenu  par l’association Agir Pour le Plateau: « Même s'il faut bien que chacun voit ses affaires profiter y compris les promoteurs immobiliers et les particuliers qui leur concèdent un bien, il est toujours regrettable qu'un morceau de l'histoire commune, communale, disparaisse. Nous sommes donc émus à l'idée que cet immeuble, témoin de notre Histoire, notre culture,  puisse disparaître ou tellement déformé » indiquent ses responsables en appelant les vanvéens à signer cette pétition . D’ailleurs les Amis de la gare de Vanves Malakoff ont précus de déposer un recours gracieux

Viewing all 160 articles
Browse latest View live